10 000 mordus ont mis le cap sur le Salon du bateau et des sports de plein air

Le printemps continue de se faire tirer l’oreille, mais ça n’a pas eu l’air de déranger les amateurs de pêche et de navigation en fin de semaine à Moncton. Près de 10 000 personnes ont franchi les tourniquets du 21e Salon du bateau et des sports de plein air qui se tenait au Colisée.

Ce salon est l’un des deux plus importants de l’industrie au Canada atlantique, avec celui de Halifax.

On retrouvait pas moins de 115 kiosques sur le parquet de l’agréna, 11 vendeurs de bateaux qui proposaient une cinquantaine de marques et 120 bateaux en montre, dont la valeur variait entre 10 000$ et 250 000$.

Du côté du Colisée, c’était le paradis des pêcheurs, avec des milliers de produits de toutes sortes. «Ce salon est la Mecque des amateurs de pêche et de bateaux», estime le directeur général, Scott Sprague.

«C’est une période très intéressante pour les commerçants parce que tous les produits qu’ils offrent ici ont été commandés avant l’imposition possible de tarifs. Si vous êtes à la recherche d’un bateau, c’est probablement le meilleur temps pour l’acheter.»

L’avantage de ce genre d’événement, souligne-t-il, c’est qu’on peut tout trouver sous le même toit.

«Vous allez devoir remplir votre réservoir d’essence plusieurs fois pour faire le tour de tous les magasins qui vendent ces produits aux quatre coins du Canada atlantique.»

Kim Arnold est venue de Port Howe, en Nouvelle-Écosse, pour tenter de dénicher des petits trésors.

«Nous sommes ici pour regarder les bateaux et tous les accessoires qui pourraient nous intéresser. Nous avons déjà un bateau Yamaha de 21 pieds. Je cherchais plusieurs choses, dont un barbecue, mais je n’ai pas vraiment trouvé encore», souligne-t-elle.

«Mon fils aimerait bien avoir un seadoo. C’est pour ça que je suis assise sur un en ce moment C’est la première fois que je viens ici et je dois dire que je suis pas mal impressionnée. C’est pas mal plus gros que je croyais.»

Trevor Dunlay et Angèle Landry, de Grande-Digue, sont des passionnées de voile.

«On est venu voir ce qu’il y avait ici qui pourrait nous intéresser», explique celui qui possède un voilier de 33 pieds.

«Je pense que nous sommes nés avec ça. C’est une vraie passion. C’est certain qu’on trouve qu’il n’y a jamais assez de choses pour les voiliers au salon, mais il y a quand même pas mal de choses intéressantes.»

 

 

Les différentes entreprises présentes ont fait des bonnes affaires en fin de semaine.

«C’est un événement très important pour nous, et pas seulement à cause des ventes. Nous avons la chance de développer notre réseau de contacts et de mieux connaître nos clients potentiels et leurs besoins», raconte Zach Boss, représentant de la compagnie Sea Masters Marine Services.

L’entreprise, qui a des bureaux à Dartmouth et Saint-Jean, se spécialise dans les produits Yamaha. «On peut voir que les gens sont définitivement prêts à acheter cette année. Beaucoup veulent avoir des prix sur nos produits. Il y a vraiment beaucoup d’intérêt.»

Du côté du Colisée, ce sont les pêcheurs qui pouvaient trouver toutes sortes d’accessoires, que ce soit des appâts, des kayaks, des vêtements et toutes sortes d’autres produits.

Mathieu LeBlanc est venu faire un tour avec son fils Zachary. Chez les LeBlanc, ils sont pêcheurs de père en fils. «On cherche possiblement un bateau pour pêcher. Mon grand-père a toujours pêché et mon père aussi. On aime surtout pêcher le maquereau et le bar», souligne le résident de Bouctouche.

«J’en ai trouvé deux ou trois qui pourraient nous intéresser. Je pense que d’ici un mois, il va y en avoir un à la maison. On va se débarrasser de nos deux Seadoos et on va acheter un bateau», affirme-t-il.

«Ça faisait cinq ans que je n’étais pas venu, et on dirait qu’à chaque fois, il y a de plus en plus de choses.»

Mark Doiron, propriétaire de l’entreprise Doiron Outfitters (Saint-Jean), ressemblait à un poisson dans l’eau.

«Ce salon veut dire beaucoup pour nous parce que c’est un peu le lancement de notre saison estivale», explique-t-il.

Son entreprise vend à peu près tout ce qu’on peut imaginer pour la pêche.

«Nous rencontrons beaucoup de monde pour la première fois. C’est la fin de l’hiver et on voit que tout le monde est heureux. Les affaires sont très bonnes.»

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