18 à 20 ans de réclusion criminelle requis contre Charley Cazal

La loi pénale fait encourir à Charley Cazal la peine de 20 ans de réclusion criminelle. Je suis toujours réticente à demander un maximum légal dans une affaire et puis je me suis dit ça fait beaucoup. Alors je suis arrivée à cette proposition : 18 à 20 ans de réclusion criminelle , assortie de 5 ans de suivi socio-judiciaire, une obligation de soin, l’interdiction d’approcher l’ensemble des victimes, l’obligation de rembourser les parties civiles, interdiction de détention d’arme durant 10 ans

Voilà comment la procureur chargée de représenter le ministère public a conclu son réquisitoire à l’encontre de Charley Cazal. Durant une heure, la magistrate du parquet a notamment pointé l’ego démesuré de l’accusé. Une posture qu’elle a sévèrement dénoncé devant la cour.

Réquisitions cohérentes

Pour maître Carderot, avocate de plusieurs parties civiles, la peine réclamée par le ministère public est cohérente avec ce qui prévoit le code pénal.

Ces réquisitions sont à la hauteur des crimes qui ont été commis. Devant la cour criminelle, le maximum c’est 20 ans. En sollicitant une peine de 18 à 20 ans, on a pris en compte l’ampleur des dégâts de monsieur Cazal sur ces femmes. Ce que mes clientes auraient souhaité par dessus tout c’est qu’il reconnaisse les faits. Qu’il puisse expliquer pourquoi il avait fait ça

L’accusé  est poursuivi pour viols aggravés. Au regard du code pénal, il encourt une peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle.

19 parties civiles

Ce sont les cinq magistrats professionnels qui composent la cour criminelle qui auront à rendre le verdict. Une décision qu’ils prendront après avoir entendu l’unique avocat de la défense, maître Philippe Sénart, ce vendredi après-midi.

Plus tôt dans la matinée de cette cinquième journée d’audience, ce sont les 7 avocates des parties civiles qui ont chacune demandé à la cour d’entrer en voie de condamnation à l’encontre de l’accusé.

Pour rappel, sur les 22 victimes recensées, 16 se sont constituées partie civile dont 10 se sont manifestées au cours du procès. Il faut y ajouter les trois associations présentes aux côtés des victimes.

Notez qu’en cas d’appel de l’accusé, ce dernier serait jugé aux assises en seconde instance, en présence d’un jury populaire. Le dossier de l’accusation pourrait alors être épaissi de plusieurs nouvelles plaintes et constitutions de partie civile.

Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.