Deux terroristes étrangers, qui tentaient de pénétrer en Algérie, ont été abattus par l’armée nationale populaire vendredi 21 mars à In Guezzam, dans l’extrême sud du pays, à la frontière avec le Niger, a indiqué ce samedi 22 mars le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et de la sécurisation des frontières, des détachements de l’Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel d’In Guezzam en 6e RM ont abattu, hier, 21 mars 2025, deux terroristes de nationalité étrangère ayant franchi illégalement les frontières nationales », a indiqué le MDN.
Les deux terroristes étaient armés d’un « fusil à lunette, trois chargeurs et d’une quantité importante de munitions ». Ils avaient en leur possession un « téléphone satellite Thuraya et d’autres effets ». Les deux terroristes étaient « à bord d’un véhicule tout-terrain ».
L’arme, les munitions, le téléphone, le véhicule tout-terrain et les autres effets ont été récupérés par les éléments de l’ANP à l’issue de cette opération.
Deux terroristes ayant franchi illégalement la frontière algérienne abattus par l’armée
« Cette opération, qui vient s’ajouter à l’ensemble des résultats concrétisés sur le terrain, réitère la grande vigilance et la ferme détermination des forces de l’Armée nationale populaire à protéger nos frontières nationales contre toute tentative d’intrusion », conclut le MDN.
L’Algérie a alerté, à plusieurs reprises, sur la détermination de la situation sécuritaire dans les pays du Sahel, et l’ampleur prise par le terrorisme dans cette région où les groupes radicaux profitent de la faiblesse des États sahéliens pour prospérer.
Le 21 janvier, à l’ONU, lors d’une réunion de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme en Afrique, le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf a dévoilé l’ampleur prise par ce fléau en Afrique durant la dernière décision, avec « une augmentation profondément choquante de 400 % des attaques terroristes », et une « augmentation de 237 % des décès dus au terrorisme ».
« Les chiffres, à eux seuls, ne peuvent expliquer les différents aspects de ce fléau, car lorsque nous évoquons le terrorisme en Afrique, et plus particulièrement dans la région sahélo-saharienne, nous parlons, d’abord, de groupes terroristes lourdement armés et maîtrisant les stratégies militaires, des groupes qu’on pourrait qualifier d’ »Armées terroristes » », a alerté le chef de la diplomatie algérienne.
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