200 000 dollars, une amende XXL… même pour Eto’o ?

La récente sanction financière infligée à Samuel Eto’o par la Confédération Africaine de Football (CAF) a fait grand bruit. Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a été condamné à payer une amende de 200 000 dollars (environ 185 000 euros) pour avoir “violé les principes d’éthique, d’intégrité et d’esprit sportif” en s’associant avec une société de paris sportifs.

L’ancien footballeur camerounais se retrouve donc face à une somme XXL à payer. Cependant, il est crucial de mettre ce montant en perspective par rapport à la fortune globale d’Eto’o pour comprendre son véritable impact. L’ancienne star du FC Barcelone est en effet reconnue comme l’un des footballeurs les plus riches de l’histoire. Selon plusieurs sources, sa fortune est estimée à environ 270 millions d’euros. Cette somme impressionnante provient en grande partie de sa carrière exceptionnelle dans certains des plus grands clubs européens (salaires, contrats de sponsoring), ainsi que de ses investissements astucieux et variés. Faisons le point.

Salaires perçus en carrière

La carrière de Samuel Eto’o est marquée par des contrats lucratifs dans divers clubs. Voici une liste des salaires perçus par l’attaquant au cours de sa carrière :

  • FC Barcelone : durant son passage en Catalogne, Eto’o a perçu un salaire annuel de 8 millions d’euros pendant 5 ans, soit un total de 40 millions d’euros.
  • Inter Milan : en Lombardie, il a touché 8 millions d’euros par an pendant 2 ans, totalisant 16 millions d’euros.
  • Anzhi Makhachkala : en Russie, avec l’Anzhi, Eto’o a signé un contrat extrêmement lucratif de 20,5 millions d’euros par an, cumulant 41 millions d’euros sur 2 ans.
  • Chelsea : à Londres, son salaire était de 8 millions d’euros pour une seule année.
  • Everton : à Liverpool, il a touché 7,8 millions d’euros bruts, soit environ 3,5 millions nets en une saison.
  • Sampdoria : son salaire à Gênes était de 1,5 million d’euros, où il est resté 6 mois, totalisant environ 750 000 euros.
  • Antalyaspor : en Turquie, il a gagné 3 millions d’euros par an pendant 2 ans et demi, soit un total de 7,5 millions d’euros.
  • Konyaspor : toujours en Turquie, à Konyaspor, le Lion Indomptable a perçu 5 millions d’euros par an pour 6 mois, ce qui correspond à 2,5 millions d’euros.

Ces chiffres montrent qu’Eto’o a accumulé des revenus salariaux de près de 120 millions d’euros tout au long de sa carrière, sans compter les primes, les contrats de sponsoring et autres revenus annexes. Bien entendu, le Lion Indomptable n’a pas tout économisé et il a dépensé une partie de cette somme, que ce soit pour réaliser quelques folies, à l’image du jet privé Gulfstream G650 qu’il possède et qui est estimé à 28 millions d’euros, ou pour s’offrir des investissements stratégiques.

Des investissements de grande envergure

En effet, Eto’o a investi massivement dans l’immobilier et d’autres secteurs. Par exemple, il a acheté un hôtel 5 étoiles en Turquie pour 32 millions d’euros, et a co-investi dans un autre hôtel à Moscou pour un montant de rénovation de 27 millions d’euros. Ces investissements démontrent sa capacité à mobiliser des sommes importantes.

Une amende à la douleur relative

L’amende de 200 000 dollars, bien qu’elle apparaisse énorme, représente finalement une part relativement minime de la fortune totale de Samuel Eto’o. Pour une personne dont le capital financier dépasse les 270 millions d’euros, cette somme ne constitue qu’une fraction minime de sa richesse.

Cela dit, fortune ou pas, personne n’aime évidemment perdre 200 000 dollars. Une telle amende n’est pas négligeable et rappelle les conséquences financières des violations des principes d’éthique sportive. Mais il est clair qu’à l’échelle de la fortune d’Eto’o, cette sanction ne devrait pas mettre en péril sa stabilité financière. L’ex-buteur prévoit de toute façon faire appel de cette décision, ce qui pourrait potentiellement réduire ou annuler cette amende.


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