3 secrets pour vivre jusqu’à 100 ans selon les scientifiques

Vivre le plus longtemps possible est le souhait de nombreuses personnes. La communauté scientifique s’attache donc à comprendre comment certains parviennent à atteindre et à dépasser le cap des 100 ans.

Une nouvelle étude, réalisée par des chercheurs chinois et publiée jeudi 20 juin 2024 dans la revue JAMA Network Open, a révélé trois facteurs essentiels permettant aux personnes âgées de vivre plus longtemps.

Un score de mode de vie sain basé sur trois facteurs

Pour étudier le lien entre mode de vie et longévité, les scientifiques ont exploité les données d’une précédente enquête chinoise, qui avait suivi 1 454 personnes ayant vécu jusqu’à au moins 100 ans. Ces dernières ont été comparées à plus de 3 700 autres participants, tous décédés avant d’atteindre les 100 ans.

Les chercheurs ont construit un score de mode de vie, basé sur trois facteurs clé : le statut de fumeur, les habitudes d’exercice, ainsi que la diversité alimentaire.

Les résultats sont frappants. Les personnes ayant atteint les scores les plus élevés ont 61 % plus de chance de devenir centenaires par rapport à celles ayant obtenu les scores les plus bas.

Celles qui n’ont jamais fumé ont 25 % de chance d’atteindre les 100 ans. L’exercice régulier augmente ces chances de 31 %. Enfin, le régime alimentaire diversifié améliore encore celles-ci de 23 %. Autre fait intéressant ? Les chercheurs ont découvert que l’indice de masse corporelle (IMC) et la consommation d’alcool ne jouent pas de rôle particulier dans le score de mode de vie.

Un mode de vie bénéfique quel que soit l’âge

L’étude prouve également qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à intégrer ce mode de vie sain à la routine.

« En ciblant le groupe d’âge plus âgé, nos conclusions (…) ont permis de mieux comprendre que les personnes ayant un mode de vie sain, même à un âge très avancé, pourraient toujours avoir une meilleure santé par rapport à leurs homologues », expliquent les auteurs principaux de l’étude dans un communiqué.

Cette étude admet avoir des limites, comme l’affirment les auteurs. La plupart des informations renseignées par les participants sur leur mode de vie ont été recueillies sur la base d’auto-déclaration, ce qui pourrait induire des erreurs, tout comme le fait que les auteurs manquaient de données sur les anciennes habitudes de vie de ces mêmes participants.

Les chercheurs concluent que des initiatives de santé publique visant à améliorer le mode de vie des personnes âgées pourraient avoir des impacts significatifs sur la santé et la longévité de la population mondiale.

Crédit: Lien source

Les commentaires sont fermés.