43 ans de pouvoir : Qu’est devenu le Cameroun de Paul Biya ?

Selon certains observateurs, le bilan de Paul Biya est contrasté et dépend du point de vue adopté. « Le bilan de celui qui a bénéficié d’un décret de nomination de Biya (directement ou indirectement) ne peut être le même qu’un Camerounais lambda qui peine à joindre les deux bouts », souligne-t-on.

Le journaliste Jean Bruno Tagne, dans une analyse, dresse un bilan critique de la période Biya, en la comparant à l’ère Ahidjo. « Au temps d’Ahidjo, il ne fallait pas plus de deux morceaux de sucre pour accompagner une vaillante boîte de tapioca, que l’on pouvait d’ailleurs tremper dans une eau potable directement puisée à son robinet. Puis vint le fils du catéchiste, et tout bascula », écrit-il.

Une dégradation…

Selon l’auteur de Accordée avec fraude, le Cameroun a connu une dégradation de ses conditions de vie sous la présidence de Paul Biya. « Le pays était devenu étrange, un genre, bizarre, bancal, penché. Le sucre ne sucrait plus, et l’eau du robinet, si par miracle elle coulait, laissait à désirer. C’était désormais les bitchakala partout », affirme-t-il.

Ces critiques mettent en lumière les difficultés économiques et sociales rencontrées par une partie de la population camerounaise, malgré les 43 ans de pouvoir de Paul Biya.


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