Au terme d’une tournée dans les entrepôts de plusieurs importateurs, grossistes et distributeurs de riz dans la ville d’Abidjan, notamment à la zone industrielle de Yopougon, Attécoubé, Treichville et Marcory, le vendredi 4 avril 2025, le directeur général du Commerce intérieur, Aimé Kablan Koizan, a annoncé que 500 000 tonnes de riz sont disponibles dans les entrepôts des importateurs, non compris les grossistes et distributeurs, correspondant à environ quatre à cinq mois de stock.
« Nous avons sillonné un certain nombre d’opérateurs de référence, notamment les importateurs de riz, dont toute la chaîne de valeur a été visitée.
Nous avons vu également les grossistes et les distributeurs de riz.
Notre marché est très bien approvisionné. Aujourd’hui, rien qu’au niveau des entrepôts des importateurs, nous disposons d’à peu près 500 000 tonnes de riz, ce qui correspond dans l’état actuel à environ quatre à cinq mois de stock.
Je ne parle même pas de ce qui se trouve dans le réseau des grossistes et des détaillants », s’est réjoui Aimé Kablan Koizan.
Il a ajouté que la majorité des importateurs ont annoncé qu’il y a énormément de navires qui comptent à peu près 200 000 à 300 000 tonnes de riz qui sont à l’approche du port d’Abidjan :
« C’est pour dire qu’en termes d’approvisionnement, nous sommes déjà rassurés avec ces tonnes de riz ».
En plus, le directeur général du Commerce intérieur s’est félicité de la baisse des prix de riz qu’on observe depuis le mois de janvier sur le marché ivoirien.
« Aujourd’hui, nous avons globalement une baisse qui oscille entre 2 000 et 3 000 FCFA sur chaque sac de riz.
Les constats qu’on a faits chez les importateurs, chez les grossistes et chez les détaillants sont équivalents. C’est-à-dire que cette baisse est répercutée sur la chaîne de distribution », a-t-il révélé.
Pour lui, cette satisfaction est le résultat de la concertation permanente que le ministère du Commerce, à travers la Direction générale du Commerce intérieur, a avec les opérateurs au bénéfice des consommateurs :
« Nous allons renforcer cette surveillance, nous assurer effectivement qu’il n’y a pas de pratiques spéculatives sur la chaîne et qu’il n’y a pas des acteurs qui ne répercutent pas cette baisse.
Il est important que nos agents soient déployés à nouveau sur le terrain pour veiller à ce que, à chaque stade de la chaîne de distribution, les baisses observées soient effectivement profitables aux consommateurs ».
Enfin, le directeur général a dit aux consommateurs que nous sommes dans une conjoncture favorable et que la répartition des richesses est effective :
« Nous avons assisté à la baisse du prix du carburant pour le mois d’avril par le gouvernement.
Nous avons également assisté à la hausse du prix du kg de cacao fixé à 2 200 FCFA pour la campagne intermédiaire au niveau des planteurs ».
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