Près de Nantes. Ce fabricant défend le mode de vie en mini-maison

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L’entreprise était intervenue lors de la réunion-débat sur le logement de demain.

Baluchon, société basée dans la zone des Primeaux, au Pallet, construit des tiny-houses, depuis 2016.

Lancée par Laëtitia Dupé et Vincent Bouhours, l’entreprise est un acteur majeur dans l’habitat appelé réversible.

Ce logement sans fondations et facilement déplaçable.

Les petites maisons en bois que conçoit et fabrique Baluchon sont posées sur un châssis de remorque.

Des maisons compactes de 18 à 20 m2 en moyenne (la plupart avec étage), réalisées sur mesure et livrées clefs en maison.

Une surface adaptée aux contraintes techniques et réglementaires. Les tiny-houses ne devant pas dépasser 3,5 tonnes pour pouvoir être remorquées.

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Une dizaine de tiny-houses par an

Depuis son lancement, l’entreprise a réalisé 72 tiny-houses.

On en fait en moyenne une dizaine par an.

Vincent Bouhours, co-fondateur de l’entreprise Baluchon

Le co-gérant a autoconstruit sa propre petite maison nomade

Le mode de construction séduit des jeunes actifs ou retraités, hommes et femmes séduits par un mode d’habitat écologique qui pousse « à vivre de manière plus minimaliste », souligne Laëtitia Dupé, fondatrice de l’entreprise artisanale qui compte aujourd’hui neuf personnes.

Dans ces maisons en bois, l’espace réduit invite à revoir et réduire son mode de consommation.

Modèle de tiny-house que l’entreprise Baluchon conçoit et fabrique. ©Baluchon

Une fois posé, l’habitat, raccordé aux réseaux, est équipé de toilette sèche.

Econome en eau, la petite maison, en ossature bois, de 6 mètres de long, est aussi sobre en électricité (facture moyenne de 25 euros par mois).

L’achat d’une tiny-house toute équipée coûte 100 000 € en moyenne.

Milite pour l’habitat réversible

Membre des réseaux Hameaux légers, association active, et de la Fédération de l’habitat réversible, structure qui vient de naître, Baluchon milite pour que ce mode de logement soit mieux pris en compte dans les plans locaux d’urbanisme.

A l’heure de la zéro artificialisation nette, l’habitat réversible, mode de logement qui préserve la terre, a toute sa place.

Des outils juridiques

D’autant qu’il existe aujourd’hui des outils juridiques et administratifs pour installer ce type de construction. La loi Alur de 2014 a donné une existence à l’habitat léger.

Laëtitia Dupé, co-gérante

Cette loi réintroduit la possibilité « des STECAL (Secteurs de taille et de capacité limitées), zonages autorisant l’aménagement de terrains dédiés aux installations de résidences nomades et démontables de manière ciblée », explique la dirigeante, qui vit elle aussi dans une tiny-house qu’elle a construite.

L’entreprise milite pour que ces STECAL soient intégrés dans les plans locaux d’urbanisme.

D’autres projets d’habitat nomade

Baluchon devrait parler de ces enjeux lors de la journée portes ouvertes, organisée le samedi 16 décembre 2023, de 10 h à 18 h.

Opération durant laquelle il sera possible de visiter deux tiny-houses et d’échanger sur l’habitat léger avec les dirigeants d’une entreprise qui a d’autres projets.

Baluchon planche en effet sur la fabrication de structures plus grandes grutables, modules plus adaptées aux familles.

Et de maisons légères de 36 m2 plus longues (8 mètres) posées sur des châssis de remorque agricole. Tiny-houses roulées en convoi exceptionnel.

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