Vous n’arrivez pas à définir les activités qui vous font du bien ? Ce n’est pas grave. Cela peut prendre du temps : le plus important, c’est d’avoir l’intention de progresser. “Parfois, nous ne se savons pas exactement ce que c’est que d’être en bonne santé, car nous n’avons pas eu l’occasion d’y réfléchir et de nous y exercer”, explique Jeshana Johnson, psychologue clinicienne. Elle conseille ainsi d’identifier les éléments qui créent des frictions dans votre vie. Par exemple, si vous devenez irritable après avoir bu du vin. Ou si vous vous sentez léthargique après avoir mangé un bagel au petit-déjeuner. “Ce sont des signes que votre corps n’est pas d’accord avec ces actions. Lorsqu’il n’est pas à l’aise, il vous le fait ressentir : c’est le signe qu’il ne s’agit pas d’habitudes saines et qu’il faudrait envisager de les bannir”.
Changer d’état d’esprit
Après avoir défini les activités qui nous font du bien, attelez-vous à changer d’état d’esprit. “Le changement commence toujours par un désir de vivre quelque chose de différent. Pour qu’il soit durable, vous devez adopter un nouvel état d’esprit”, explique Kathleen Cameron, coach en “manifesting”.
Cela ne signifie pas que vous devez rejeter qui vous êtes, mais de croire en votre capacité à atteindre vos objectifs et à devenir la meilleure version de nous-mêmes. “Les croyances façonnent notre rapport au monde, et la réalité de notre être”, ajoute Kathleen Cameron.
Pensez aux émotions que vont vous procurer vos nouvelles résolutions
“Nous vivons tous dans un état de stress constant, il peut être dur d’éprouver de la joie car nous nous demandons toujours quand elle va nous être retirée. Je demande donc à mes clients de fermer les yeux, d’imaginer ce qu’est la joie et de localiser où ils la ressentent dans leur corps”, explique Jeshana Johnson.
Selon elle, cette pratique a deux effets : d’une part, elle accroît notre capacité à ressentir pleinement la joie lorsqu’elle se présente à nous dans la vie ; d’autre part, elle nous aide à remarquer les moments où nous ne la ressentons pas. La psychologue ajoute que la ressentir peut nous aider à décider de changer et à rester motivés. Comme le souligne Brad Kallenbach, psychologue clinicien et cofondateur d’EQNMT : “il est important d’avoir des raisons solides de créer une habitude : il faut qu’elle vous soit bénéfique émotionnellement. L’état désiré guide nos habitudes”.
Élaborer un plan d’attaque
Une fois que vous aurez en tête l’état désiré, élaborez une sorte de plan d’action. Byron Young recommande de le noter, comme dans les notes de votre téléphone. Vous pouvez identifier la manière dont vous allez intégrer vos nouvelles habitudes dans votre emploi du temps, et la manière dont vous ferez face aux dérapages. Demandez-vous notamment ce que vous allez faire si une mauvaise habitude vous tente trop.
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