Accra (© 2024 Afriquinfos)- Le ‘’Prochain chapitre du Ghana’’ va s’ouvrir avec Mahamadu Bawumia. Le vice-président ghanéen a officiellement lancé sa campagne pour l’élection présidentielle prévue pour décembre 2024. Au delà des reformes économiques qu’il compte engager, le candidat du Nouveau parti patriotique (NPP) promet de réduire de moitié le nombre de ministres du gouvernement.
Ils ont actuellement 110 membres de l’exécutif ghanéen. Ce, depuis 2017 et l’arrivée au pouvoir de Nana Akufo Addo le président sortant. Ce dernier ne se représentera pas, étant arrivé au terme de ses deux mandats à la tête du pays.
Une fois que Mahamadu Bawumia sera élu, le nombre de ministres ghanéens passera à 50. Un dégraisse de plus de 50 % qui répond au souhait du candidat du NPP, de réduire le train de vie de l’Etat et de renflouer ses caisses.
Une autre des mesures que prendra M. Bawumia s’il est élu président du Ghana, sera de faire du secteur privé le moteur de la croissance afin de créer davantage d’emplois pour les jeunes et de développer les infrastructures.
L’ancien gouverneur adjoint de la Banque centrale met en avant son programme de numérisation. M. Bawumia a souligné ainsi qu’il élargirait l’assiette fiscale et augmenterait la collecte des recettes par le biais de la numérisation, son autre priorité. « Mon objectif est d’éliminer la fracture numérique en atteignant un taux de pénétration d’internet proche de 100% », a-t-il indiqué.
Aux affaires alors que le Ghana a connu en 2022, la pire crise économique de son histoire, Le vice-président du Ghana, Mahamudu Bawumia, vante malgré tout vantant son bilan en matière de gestion économique : « Malgré l’économie difficile dont nous avons hérité, nous avons dû nous atteler à la tâche et commencer à résoudre les problèmes », a déclaré le candidat du NPP dans un auditorium de 5.000 places, en présence de nombreux ministres et responsables officiels du gouvernement, de leaders religieux et de diplomates.
Le face-à-face pour la présidence du Ghana mettra donc aux prises, M. Bawumia, du Nouveau parti patriotique (NPP), et l’ancien président John Dramani Mahama, du Congrès national démocratique (NDC), parti d’opposition.
Boniface T.
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