Après la découverte de 72 armes à feu et plus de 3000 munitions au domicile d’Alain Delon, à Douchy dans le Loiret, la fille de l’acteur a réagi ce mercredi au micro de France Inter.
« Ça a toujours fait partie de la famille »
« C’est quelque chose qui a toujours fait partie de la famille, c’est presque un mode de vie chez mon père, ça le regarde, c’est sa passion », a-t-elle déclaré. « Nous on a grandi là-dedans, et c’est compliqué aussi de trouver sa place d’enfant dans un univers comme ça », ajoute-t-elle.
« Qu’on [me] laisse crever en paix »
Anouchka Delon a aussi donné au cours de cette interview des nouvelles de la santé de son père : « A 88 ans, il a envie, comme il le dit lui-même, qu’on le laisse crever en paix, c’est ce qu’il demande, mais ce n’est pas ce qu’il se passe ».
Sur le grand déballage médiatique relatif à la guerre fratricide à laquelle se livrent les enfants d’Alain Delon depuis plusieurs semaines, Anouchka précise que si son père ne s’exprime pas « ce n’est pas qu’il ne le peut pas, c’est qu’il ne le veut pas ». Mais il suit l’affaire « dans les grandes lignes ».
Pour elle, ce déchirement familial est « pire » que celui des Hallyday, parce qu’« eux ont eu la décence de se déchirer malgré eux après » le décès de Johnny.
« Je vis un enfer »
De son côté, Anouchka estime vivre un « enfer personnel depuis septembre », entre son père et son fils de 4 ans, à qui l’on a diagnostiqué en septembre une maladie rénale. « Quand je suis chez mon père je suis inquiète pour mon fils et quand je suis avec mon fils, je suis inquiète pour mon père. »
Elle ajoute ensuite : « Polémiquer par médias interposés, c’est ridicule, surtout quand on voit ce qui se passe dans le monde, nos problèmes sont vraiment infimes […] Alors pourquoi je suis là ? Parce qu’à un moment donné, si ça arrivait à ma meilleure amie, j’irais la défendre, alors je suis ma meilleure amie, et je monte au créneau pour moi. »
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