Perquisition chez Alain Delon : les armes, « c’est presque un mode de vie chez mon père », explique Anouchka Delon

« C’est quelque chose qui a toujours fait partie de la famille. » Sur France Inter ce mercredi matin, Anouchka Delon était invitée à réagir à la perquisition menée chez son père à Douchy (Loiret) la semaine dernière, lors de laquelle les gendarmes ont saisi plus de 70 armes à feu et 3 000 munitions. Les premières investigations ont révélé que l’acteur, âgé de 88 ans et gravement malade, « ne disposait d’aucune autorisation lui permettant de détenir une arme à feu ».

« C’est presque un mode de vie chez mon père, c’est sa passion », a expliqué la fille d’Alain Delon. « On a grandi là-dedans. C’est compliqué de trouver sa place d’enfant dans un univers comme ça », a-t-elle ajouté. Dans un récent entretien à Elle, Anouchka Delon avait expliqué se rendre « toujours avec son garde du corps » au sein de la propriété familiale. « J’ai peur qu’il m’arrive quelque chose depuis tout ce déballage », a-t-elle justifié sur France Inter, expliquant recevoir « des menaces de morts » la visant elle et son fils.

Depuis le mois de décembre, Anouchka Delon est en conflit ouvert avec ses frères, Anthony et Alain-Fabien, au sujet de la santé de leur père. Le clan se déchire par voie de presse, à coups de déclarations et de menaces de plaintes. « Je vis un enfer personnel », a confié la fille de l’acteur ce mercredi matin. « C’est absurde, abject et très agressif. Je n’ai pas envie de polémiquer par médias interposés, c’est ridicule : j’ai honte d’être là, face à vous », a-t-elle glissé.

« Qu’on me laisse crever en paix »

Anouchka Delon assure que son père, placé sous sauvegarde judiciaire depuis fin janvier, suit « dans les grandes lignes » le déballage médiatique de ses enfants depuis trois mois. Elle dit par exemple lui avoir amené le numéro de Elle dans lequel elle a donné une interview, « parce que j’imagine qu’on lui déforme souvent ce que je dis ».