Un projet de loi récemment adopté par le parlement du Ghana, qui criminalise les individus LGBTQ+ ainsi que leurs partisans, a suscité une condamnation internationale jeudi. Les Nations unies ont qualifié cette législation de « profondément troublante » et ont exprimé leur ferme opposition à son entrée en vigueur.
« Ce projet de loi élargit considérablement le champ des sanctions pénales visant les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, transsexuelles et queer, simplement en raison de leur identité. Nous exhortons fermement à ce que ce projet de loi ne soit pas promulgué. Nous demandons instamment au gouvernement ghanéen de prendre des mesures pour garantir que chacun puisse vivre sans craindre la violence, la stigmatisation et la discrimination, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre », a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
Ce projet de loi, adopté par le parlement du Ghana mercredi, avait été initialement proposé il y a trois ans. Il vise à criminaliser les relations, les activités sexuelles et les gestes d’affection publique entre membres de la communauté LGBTQ+.
De plus, cette loi cible également les individus qui soutiennent cette communauté, ainsi que toute promotion ou financement d’activités liées aux droits des LGBTQ+.
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