L’atmosphère déjà lourde l’est davantage depuis le 4 mars 2024 lorsque le ministre des Finances, a indiqué que le pays pourrait perdre des appuis financiers de l’ordre de quatre milliards de dollars du Groupe de la Banque mondiale sur une période de cinq à six ans, dont 850 millions de dollars perdus dès cette année.
Les inquiétudes de certains Ghanéens sont d’autant plus légitimes que « le Ghana commence tout juste à sortir d’une crise économique qui dure depuis plusieurs années : l’inflation, aujourd’hui aux alentours de 25 %, a atteint un pic historique de 54 % en décembre 2022. Le cedi ghanéen, lui, peine à reprendre de sa valeur face au dollar », selon Rfi.
L’avocat, Richard Sky porte le conflit anti-LGBT devant la Cour suprême.
Dans sa requête déposée auprès de la haute plus haute juridiction du pays, il demande qu’une déclaration selon laquelle le projet de loi sur les droits sexuels humains et les valeurs familiales, communément appelé projet de loi anti-gay, est nul, non avenu et sans effet. Dans le détail, il soutient que l’adoption du projet de loi viole l’article 33(5) de la Constitution de 1992, ainsi que les dispositions des articles 12(1) et (2), 15(1), 17(1) et (2), 18(2) et 21(1) (a) (b) (d) et (e) de la Constitution ghanéenne.
Sur les réseaux sociaux, l’avocat défenseur des homosexuels fait l’objet de critiques des partisans de la loi. Sur X (Twitter), Albert Nat Hyde (@BongoIdeas) est formel : « Richard est une marionnette de Gabby Otchere Darko, et comme lui et ses hommes n’ont pas pu se manifester, ils ont engagé un avocat qui n’a encore gagné aucun procès pour diriger leur programme. Nous savons tous qu’Akufo-Addo n’acceptera pas le projet de loi parce que l’aide monétaire n’est pas plus importante que les valeurs ! ».
Crédit: Lien source
Les commentaires sont fermés.