C’est un vent d’optimisme qui souffle désormais sur les rives du Golfe de Guinée. Après des mois d’incertitudes, le Ghana vient d’obtenir un précieux satisfecit du Fonds Monétaire International (FMI) sur sa trajectoire de redressement économique.
Un signal fort qui laisse augurer d’une embellie durable pour ce pays d’Afrique de l’Ouest en quête de jours meilleurs.
Les derniers chiffres en date parlent d’eux-mêmes : au quatrième trimestre 2023, la croissance du PIB a bondi à 3,8 %, bien au-delà des 2 % enregistrés les trois mois précédents.
Sur l’ensemble de l’année, la performance atteint ainsi 2,9 %, dépassant les attentes initiales du FMI qui tablait sur 2,3 %.
Un rebond dont les fondations semblent solides malgré les sérieuses turbulences traversées par le secteur clé du cacao, mal remis d’une récolte 2023/2024 laminée de 40 %.
L’essentiel est ailleurs, selon Accra, avec une accélération portée par la vitalité renouvelée des services et de l’agriculture.
Pour le Ghana, c’est là le fruit d’intenses efforts depuis l’obtention en mai 2023 d’un plan d’aide de 3 milliards de dollars du FMI. Un soutien crucial qui a permis d’éponger une partie des ardoises et de relancer la machine économique, grippée par la pandémie et la guerre russo-ukrainienne.
Des avancées saluées par les instances de Washington qui paraissent désormais prêtes à franchir un cap décisif.
Après l’accord de restructuration de 5,4 milliards de dollars avec les créanciers publics en janvier, le prochain défi se jouera autour des quelque 13 milliards de dollars d’obligations en souffrance sur les marchés.
Un dossier brûlant pour lequel le feu vert du FMI pourrait catalyser une solution globale et ouvrir la voie à un retour en grâce durable pour l’économie du Ghana.
Un scénario que les autorités espèrent à bras ouverts pour dissiper enfin les nuages et faire briller le soleil de la prospérité sur le pays.
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