La seconde vie touche aujourd’hui tous les domaines. Même l’organisation des Jeux olympiques s’est engagée à recycler un maximum de choses utilisées pour les Jeux. Ce n’est plus un « truc de bobo », en fait les bourgeois bohèmes y sont pour peu. En effet, les débuts du recyclage dateraient du XIXe siècle, sans pour autant parler de tri sélectif. La toute première usine de recyclage et de traitement de déchets sort de terre aux États-Unis en 1973, trois ans plus tard, en France, Jean Tournier instaure le recyclage du verre ménager. Entre-temps la poubelle est mise en place dans les villes en 1884, par Eugène Poubelle, préfet de son État, qui oblige les propriétaires à fournir un contenant avec couvercle par immeuble pour déposer ses déchets.
Marie-Pierre Lannelong, directrice adjointe de la rédaction du Monde, explique que la seconde main, la réparation, existe depuis le Moyen Âge, le meilleur exemple étant les cordonniers, malgré tout de moins en moins nombreux. Des années plus tard, elle donne l’exemple d’une jeune entrepreneuse qui recycle aujourd’hui les baskets, avec une autre dimension de nos sociétés modernes : le vintage est aussi un élément de mode.
Vincent Justin, cofondateur des épiceries « Nous Anti-Gaspi », place le tournant de la seconde main vers 2015, au moment de la COP de Paris. Eux lancent leur idée en 2016 et ouvrent leur premier magasin en 2018. De nombreuses initiatives sont spécifiquement françaises, grâce notamment à la loi Garot, précurseur, qui hiérarchise les actions anti-gaspi. Pour lui, « globalement, on a un tissu de start-up et d’entreprises très investies« .
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Le Journal de l’éco
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