Stella McCartney maman de 4 enfants, elle se livre sur son mode de vie écolo : « J’ai du papier toilette marron »

À plusieurs reprises, Gilles Verdez a déclaré dans Touche pas à mon poste faire attention à la planète, et ne prendre par exemple qu' »une ou deux douches par semaine », seulement. Mais il n’est pas le seul à se préoccuper de l’environnement. C’est notamment un engagement au quotidien de la styliste britannique, et fille de Paul McCartney, Stella. Elle a fondé en 2001 la première marque de mode de luxe à impact réduit, sans cuir ni fourrure.

Et Bernard Arnault s’est associé avec elle, après l’avoir nommée conseillère spéciale pour le développement durable de LVMH, pour soutenir Collab SOS, un fonds de capital-risque consacré aux start-up dites durables. Des informations que viennent de rappeler nos confrères de la Tribune Dimanche, qui l’ont rencontrée (une interview à retrouver dans leur édition du 24 mars 2024). Elle leur a expliqué qu’elle fait des efforts tous les jours, avec sa famille : « J’ai quatre enfants, on fait de notre mieux. Nous fabriquons notre propre lait de noix de cajou. Mais pour autant, nous ne vivons pas hors du temps. On recycle, je fais le tour de la maison pour éteindre toutes les lumières. Nous sommes équipés de panneaux solaires. J’ai du papier toilette marron. »

Stella McCartney, femme engagée et passionnée

Celle qui ne s’exprime que très rarement sur sa vie privée continue bien entendu de penser à des solutions durables dans son travail, au-delà du quotidien qu’elle vit chez elle : « Chez Stella (elle a crée sa marque avec son propre nom en 2001), on ne parle plus que durabilité et non plus de style. » En témoigne son défilé automne-hiver 2024-2025, présenté le 4 mars dernier à Paris, qui était un « vibrant plaidoyer à la Terre Mère, appelant urgemment au réveil écologique. », comme l’a précisé le journal.

Se battre pour l’environnement, c’est ce qui l’intéresse principalement dans son métier, à tel point qu’elle aurait été prête à changer de profession s’il n’avait pas eu ce combat-là : « J’aurais quitté la mode si je ne sentais pas le devoir d’essayer d’en modifier l’impact environnemental. » Ce qui ne l’empêche pas pour autant « d’adorer la mode ».