Entretien des plantes carnivores : des plantes pas tout à fait comme les autres, mais facile de s’en occuper
Il existe de nombreuses variétés de plantes carnivores et les besoins peuvent être différents de l’une à l’autre. Malgré tout, nous pouvons vous donner quelques règles simples, faciles à mettre en place, qui s’appliquent à toutes et qui vous permettront de les conserver longtemps.
Placer la plante carnivore au bon endroit
Avant d’acheter une plante carnivore, renseignez-vous sur sa rusticité. Certaines sont rustiques (jusqu’à -15 °C pour les Sarracenia) et peuvent être installées en extérieur sous climat tempéré.
En revanche, d’autres qui sont d’origine tropicale, comme les Heliamphora, sont frileuses et doivent être cultivées en pot et, selon leur sensibilité au froid, être mises à l’abri sous serre, véranda, à l’intérieur de la maison, voire dans un terrarium.
Dans tous les cas, il convient d’offrir aux plantes carnivores beaucoup de luminosité. À l’intérieur, si vous les placez derrière une fenêtre ou une baie vitrée, il faudra surveiller qu’elles ne grillent pas, notamment durant l’été, période où il pourra être nécessaire de les déplacer dans un espace semi-ombragé.
Est-ce que je dois nourrir ma plante carnivore ?
Pour bien s’occuper d’une plante carnivore, il faut se souvenir d’où elle vient. Nombreuses sont celles qui vivent dans des marais et des tourbières acides et pauvres en éléments nutritifs.
D’autres, encore, se développent accrochées sur des arbres. Ce sont donc des plantes peu gourmandes. La plupart du temps, il est inutile et néfaste de leur apporter de l’engrais pour les nourrir. Elles se débrouillent seules, en capturant leurs proies et en puisant les quelques minéraux qui se trouvent dans leur substrat. Pour la même raison, ne leur fournissez pas d’insectes, cela équivaudrait à un gavage contre-productif.
Comment donner à boire à une plante carnivore ?
Les plantes carnivores poussent en milieu très humide, généralement dans des tourbières naturelles. L’arrosage est donc primordial pour que les racines soient toujours entourées d’humidité. La fréquence des apports d’eau dépend de leurs besoins propres et du mode de culture (tourbière reconstituée, pot, terrarium, intérieur, extérieur…) mais une attention particulière doit être portée durant les mois chauds et ensoleillés de l’été (jusqu’à un arrosage par jour).
En intérieur, il peut être nécessaire, selon l’espèce, de placer directement la plante dans une soucoupe contenant 1 à 2 cm d’eau durant l’été (Sarracenia, Dionaea, Drosera…) voire toute l’année (Heliamphora). Hormis les Nepenthes, ne les brumisez pas.
Important : l’arrosage doit être fait avec de l’eau non calcaire et non chargée en sels minéraux (oubliez les eaux minérales en bouteilles). Utilisez de l’eau de pluie ou de l’eau déminéralisée.
Les maladies et les ravageurs des plantes carnivores
À surveiller : la présence de pucerons et de cochenilles, ainsi que le développement de la pourriture grise qui est susceptible de se développer en situation d’humidité élevée associée à un manque d’aération et à une lumière faible.
Le rempotage des plantes carnivores en pot
Le rempotage n’est utile que lorsque le substrat est dégradé. La fréquence est, en moyenne, tous les 3 ou 4 ans (cela peut varier en fonction des conditions de culture et des espèces).
Il peut se faire à n’importe quelle saison si votre plante carnivore vit en intérieur, mais seulement au printemps pour celles en extérieur. Bien sûr, on n’utilise pas de terreau horticole, mais, en fonction de l’espèce, de la sphaigne, de la tourbe blonde ou un autre substrat pour plantes carnivores. Rappelez-vous : trop de calcaire ou trop de sels minéraux peuvent faire mourir votre plante !
Crédit: Lien source
Les commentaires sont fermés.