A Milan, une exposition retrace la relation artistique et amicale entre ce photographe hors du commun et le célèbre créateur de mode. Un partenariat remontant aux années 1970 qui a produit des clichés qui sont cultes aujourd’hui.
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Certainement qu’un jour, ces deux-là, Giorgio Armani et Aldo Fallai, ont dû se regarder en se disant qu’ils s’étaient trouvés. Cela se passe dans les années 1970. Giorgio Armani a appris à alléger les costumes chez Nino Cerruti, et il s’est mis à son compte, comme on dit. Il crée Giorgio Armani en 1975 et Emporio Armani six ans plus tard. Ce qui l’inspire, lui, c’est le cinéma hollywoodien. Le glamour subtil d’un costume de Katharine Hepburn ou de Cary Grant. Et c’est jusqu’à ses faux tons des films en noir et blanc – qui, en réalité, frôlent les beiges, les grèges, les mastics – qu’il puise un nuancier qui deviendra la patte Armani.
L’autre, Aldo Fallai, il aime le Caravage, et Hollywood aussi, bien sûr. Quel Italien n’aime pas Hollywood en ce temps-là ? Les deux hommes ont une autre passion en commun : le cinéma néoréaliste italien. Ils ont vu, tout jeunes, « le Voleur de bicyclette » (Vittorio de Sica). Ils ont tout vu, en fait, vivant dans l’esthétique des salles obscures, où la lumière, la seule qui compte, est.
Quand Giorgio fonde Emporio, il pense spontanément à Aldo F…
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