Le FMI valide une nouvelle tranche d’aide de 360 millions de dollars au Ghana

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé samedi avoir validé le versement d’une nouvelle tranche de financement d’un montant de 360 millions de dollars (environ 337 millions d’euros) au gouvernement ghanéen, qui tente de sortir d’une grave crise économique.

« Les services du FMI et les autorités ghanéennes sont parvenus à un accord au niveau des services sur la deuxième revue du programme économique du Ghana dans le cadre de la facilité élargie de crédit », a déclaré dans un communiqué Stéphane Roudet, chef de mission pour le Ghana au sein du FMI, en référence aux services politiques et aux reformes économiques.

Il s’agit de la deuxième revue du programme d’aide de 3 milliards de dollars du FMI avec le gouvernement ghanéen, approuvée en mai 2023 pour une durée de 36 mois.

Cette nouvelle somme d’argent « porterait le soutien financier total du FMI débloqué dans le cadre de l’accord depuis mai 2023 à 1.171,9 millions de droits de tirages spéciaux » (DTS), soit environ 1,5 milliard de dollars, d’après le communiqué du FMI.

Cette deuxième revue doit désormais être approuvée par le conseil d’administration du FMI, avant d’être pleinement adoptée.

En 2022, le Ghana a connu sa pire crise économique depuis des décennies, avec une inflation de plus de 50%, ce qui a contraint ce grand producteur d’or, de pétrole et de cacao à contracter un prêt auprès du FMI et à mener une restructuration de sa dette.

Le pays a dû faire face aux retombées économiques de la pandémie mondiale de coronavirus et de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, comme d’autres pays d’Afrique.

Selon le FMI, l’aide octroyée au Ghana a déjà porté ses fruits.

Elle a permis au pays de mettre en place des réformes « visant à restaurer la stabilité macroéconomique et la viabilité de la dette tout en jetant les basses d’une croissance plus forte et plus inclusive ».

« Le solde primaire budgétaire sur la base des engagements s’est amélioré de plus de 4 points de pourcentage du PIB en 2023 et est en bonne voie pour atteindre un excédent primaire budgétaire de 50% du PIB en 2024 », selon le FMI .

« La prochaine étape clé pour le pays consiste à parvenir à un accord avec ses créanciers bilatéraux officiels sur un protocole d’accord conforme aux conditions convenues en janvier 2024 », a ajouté l’institution internationale.

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