Trente-sept pour cent des élèves du primaire et 45 % de ceux du secondaire du secteur anglophone sont absents de l’école de façon chronique, c’est-à-dire qu’ils manquent plus de 10 % de jours de classe.
Une problématique à laquelle le ministère de l’Éducation veut s’attaquer.
L’absentéisme chronique est un obstacle à l’apprentissage. Quand nous regardons le rôle des parents dans la Loi sur l’éducation, nous savons que les parents ont le devoir de s’assurer que leurs enfants vont à l’école régulièrement et de façon ponctuelle
, a déclaré le ministre de l’Éducation Bill Hogan.
On va se concentrer sur les obligations des parents et travailler avec eux pour comprendre pourquoi de jeunes enfants ne sont pas à l’école.
Le secteur anglophone du ministère de l’Éducation a présenté mardi son plan de mise en oeuvre des recommandations d’un comité d’experts pour améliorer le système d’éducation. Une analyse équivalente n’est pas en cours du côté francophone et le ministère n’a pas fourni les données sur l’absentéisme dans les écoles des districts francophones.
Le ministre de l’Éducation Bill Hogan. (Photo d’archives)
Photo : Radio-Canada
Dans son rapport présenté mardi, le ministère indique que l’assiduité est étroitement liée à la réussite scolaire.
Une présence régulière à l’école peut aider les enseignants et le personnel de soutien à cerner plus rapidement les problèmes scolaires et interpersonnels
, peut-on lire.
Le ministère veut implanter dans les districts anglophones et dans les écoles un protocole provincial sur l’assiduité et un modèle d’intervention en cas d’absence.
À un moment donné, la société a cessé de valoriser l’importance de la scolarisation.
Une campagne de sensibilisation sera lancée vers la fin de l’année, campagne qui sera renforcée par la publication de données sur la fréquentation scolaire.
Autres mesures d’appui aux élèves
La création du comité d’expert en est en partie le résultat de la réforme avortée de l’immersion française au Nouveau-Brunswick.
Le plan d’action présenté lundi présente aussi des mesures pour améliorer l’apprentissage du français langue seconde, incluant l’élargissement de l’offre de cours en français, augmenter les inscriptions dans le programme d’immersion, accompagner les parents et les sensibiliser aux avantages du bilinguisme.
Le secteur anglophone veut aussi mettre en place un nouveau système de composition des classes en collaboration avec l’association anglophone des enseignants (NBTA). Par exemple, des projets-pilotes seront encouragés pour que les écoles essaient de nouveaux modèles.
Des actions ont été également recommandées pour répondre aux recommandations sur l’utilisation des technologies en classe, sur la rétention du personnel enseignant et de la santé dans les écoles, sur la formation continue, sur la littératie des plus petits et sur l’activité physique des écoliers.
Crédit: Lien source
Les commentaires sont fermés.