Une semaine après le début de la Cap Martinique, la compétition se resserre avec un regroupement des participants à Madère (île du Portugal). Les navigateurs bénéficient désormais des conditions favorables pour parcourir les milles nautiques qui les séparent de Fort-de-France, où ils sont attendus au début du mois de mai.
Depuis le 14 avril date de départ de la Cap Martinique, la compétition marque un regroupement de la flotte à Madère. Thibaut Derville, co-organisateur, est impressionné. « C’est un incroyable tir groupé qu’ils nous font ».
En effet, après un début de course particulier, place maintenant à la compétition et les places sur le podium sont convoitées avant le grand plongeon dans l’océan atlantique.
En catégorie double, Noël Racine et Ludovic Sénechal mènent brièvement avant qu’Adrien Follin et Pierre Garreta ne reprennent l’avantage. En solo, Ludovic Gérard et Régis Vian, anciens rivaux, sont au coude à coude au passage entre Porto Santo et Madére.
Le passage d’une île, c’est aussi gérer au mieux ses pièges et ses obstacles. Ce n’est plus « tout droit » comme en pleine mer. Il y a donc plus de manoeuvres, plus de navigation, plus d’attention, sans oublier de manger et dormir.
REGIS VIAN (Ecole Jules Verne)
La flottille est compacte, les organisateurs estiment qu’une arrivée groupée à Fort-de-France est à prévoir. En attendant, les marins toujours en course ont franchi un cap au large des îles portugaises.
Certains participants ont saisi l’opportunité pour réparer leurs bateaux à l’abri des îles. Daniel Robin et Laurent Cossais, ainsi qu’Yvan Le et Samuel Comelli, ont effectué des escales techniques à Madère.
Sébastien et Marine Pejoan envisagent un arrêt similaire pour résoudre un problème d’énergie. Malheureusement, Adrian Kuttel a dû abandonner la course à cause d’une panne de pilote automatique, un coup dur pour cet expérimenté marin qui était parmi les favoris.
Le franchissement de l’archipel de Madère représente un jalon clé de la Transat, où les navigateurs commencent à profiter de conditions de navigation plus clémentes, favorisées par les alizés.
Cette transition annonce une suite plus favorable pour les concurrents, qui sont attendus en Martinique dès le 4 mai (en principe).
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