La séance plénière ordinaire de la Haute autorité de la communication qui s’est tenue le jeudi 18 avril dernier, a été l’occasion pour les conseillers membres de faire le point du processus de régularisation juridique et administrative des entreprises de presse en ligne au Gabon. Un examen qui a permis de se rendre compte que malgré les multiples injonctions de l’organe en charge de la régulation du secteur, sur 121 entreprises de presse en ligne répertoriées, 80 exercent toujours dans l’illégalité.
Au cours de cette session présidée par Germain Ngoyo Moussavou la question de la régularisation des entreprises de presse en ligne était en bonne place. Il faut dire que depuis plusieurs mois, la Haute autorité de la communication a lancé une opération d’assainissement du secteur de la communication avec la mise en place d’un processus de régularisation juridique et administrative des entreprises de presse en ligne.
Sauf que malgré cette volonté affichée par cette autorité administrative, de nombreux médias semble déterminer à exercer leur activité en toute illégalité. « Il ressort que sur les 121 entreprises de presse en ligne recensées et suspendues par la HAC, faute d’autorisation de paraitre, seules 13 ont régularisé leur situation juridique et administrative auprès de l’institution », indique le communiqué sanctionnant la séance plénière ordinaire de la haute autorité.
Dans un énième exercice pédagogique instauré par son président, la HAC a appellé à nouveau ces entreprises de presse en ligne à entreprendre les démarches juridiques et administratives nécessaire auprès des services compétents. Par ailleurs, elle n’a pas manqué de rappeler aux médias illégaux que l’exercice de la liberté de la presse au Gabon est un acquis démocratique, toutefois, elle ne saurait s’accommoder d’une presse licencieuse et liberticide.
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