Si elle indique que le récent déplacement d’une délégation gabonaise à Luanda s’est fait à la demande du président Joao Lourenço, l’ambassadrice assure qu’il n’existait pas de tension diplomatique entre l’Angola et le Gabon. Tout serait parti d’une mauvaise interprétation liée à l’agenda du chef de l’État angolais.
Les choses seraient rentrées dans l’ordre ou sont en passe de l’être. Le retour à son poste de l’ambassadeur du Gabon en Angola est déjà un bon signe, au point de permettre à sa collègue, Lizeth Pena Satumbo, de minimiser, voire de nier les tensions ayant existé entre les deux pays ces derniers mois. «Nous, Angolais, estimons qu’il n’y a pas eu de problème», a déclaré à la presse l’ambassadrice de la République d’Angola au Gabon au terme de son échange avec Jean François Ndongou, président de l’Assemblée nationale de la Transition et chef de la délégation gabonaise s’étant rendue, mardi 23 avril, à Luanda.
À en croire la diplomate, le déplacement de cette délégation dont faisait partie Jean Ping, ancien président de la Commission de l’Union africaine, s’est fait à la demande du président Joao Lourenço. Signe, selon elle, que l’axe Libreville-Luanda ne présente aucune fissure. «Il y a eu un problème d’agenda au début que les gens ont mal interprété», défend-elle, tout en laissant échapper que la rencontre entre le président angolais et les émissaires du général Brice Clotaire Oligui a permis de «remettre sur les rails les relations de coopération entre l’Angola et le Gabon». «Nous sommes maintenant plus à l’aise avec ce dénouement», s’est-elle réjouie.
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