Au moment où le régime algérien tente de diviser le Maghreb et d’exclure le Maroc, la diplomatie marocaine continue de resserrer ses liens avec ses voisins africains. Cela a pu être constaté avec les entretiens bilatéraux menés par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
A Banjul en Gambie, le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, a mené plusieurs entretiens bilatéraux avec les pays africains voisins, avec qui le Maroc entretient des liens avérés et solides, notamment en raison de le proximité géographique, les enjeux et l’avenir commun qui lient ces Etats de la région sahélo-saharienne.
C’est ainsi que Nasser Bourita a rencontré son homologue, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’étranger de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Salem Ould Merzoug, en marge des travaux de la 15ème session du Sommet islamique des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), prévue les 4 et 5 mai à Banjul.
Les entretiens bilatéraux ont porté sur l’excellence des relations entre le Maroc et la Mauritanie et sur des sujets d’ordre régional et international.
De même, Nasser Bourita, a eu des entretiens avec son homologue malien Abdoulaye Diop à propos du renforcement des relations de coopération» entre les deux pays, «ainsi que sur des sujets d’intérêt commun».
«Nos discussions ont également porté sur l’examen de la situation au niveau de la région et, là aussi, nous nous sommes félicités des interactions avec le Maroc et des initiatives qui sont prises ensemble pour renforcer la paix, la stabilité et la prospérité de la région», a souligné Diop dans une déclaration à la presse.
Pour rappel, le Mali a adhéré en décembre à l’initiative Atlantique lancée par le roi Mohammed VI qui doit désenclaver économiquement les pays du Sahel en leur faisant accéder à l’océan Atlantique à travers le Maroc.
Nasser Bourita a également des entretiens avec les chefs de la diplomatie du Yémen, du Niger, de la Gambie, de Brunei, du Gabon et du Sénégal.
Tous ces entretiens témoignent de la solidité des liens entre le Royaume et ses voisins africains. Ils interviennent à un moment où l’Algérie, tente de saper l’Union du Maghreb arabe en excluant le Maroc.
Alger a tenté de créer une alternative à l’UMA sans en dire le nom, avec la complicité de la Tunisie. La Libye qui a rejoint la première réunion du genre, a aussitôt montré patte blanche en envoyant une lettre destinée au Roi Mohammed VI, affirmant son attachement à l’UMA.
La Mauritanie, de son côté, à choisi l’option du boycott malgré un jeu de séduction clair de la part du régime algérien ces derniers mois. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, avait même assuré à la presse de son pays de la présence de la Mauritanie à cette réunion.
Par ailleurs, dans son élan de chamboulement des équilibres nord-africains et sahélo-sahariens, l’Algérie s’est faite recaler aussi bien par le Niger que par le Mali qui ont assené des coups diplomatiques forts au régime militaire d’Alger en refusant toute ingérence et toute médiation paternaliste.
Récemment, les deux pays ont envoyé des messages de remontrances et de défiance clairs à Alger à travers la Russie. Ces rappels à l’ordre russes sont intervenus lors du récent déplacement en Algérie du vice-ministre russe des Affaires étrangères et représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Mikhaïl Bogdanov, selon les révélation d’un cabinet de conseil stratégique international.
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