Donatas Motiejunas, après l’élimination de Monaco avant le Final Four : « On n’a encore atteint aucun objectif »
Donatas Motiejunas, pivot de Monaco, 16 points et 7 rebonds dans le match 5 perdu contre Fenerbahçe : « C’est le basket, on était heureux l’année dernière à ce même moment (victoire au match 5 contre Tel-Aviv), ce soir on est triste. Respect à Fenerbahçe qui a fait un match incroyable. Ils sont restés plus calmes à la fin, ils ont trouvé des joueurs ouverts et joué intelligemment. Ce soir, ils étaient meilleurs.
(Sur les dernières possessions à zéro passe) C’est une question pour le coach. C’est notre approche du basket, on gagne comme ça et on perd comme ça. Je ne suis pas là pour remettre ça en cause, j’essaie de faire mon travail du mieux possible et d’aider l’équipe…
« J’espère que l’équipe va comprendre qu’il n’y a plus qu’un seul titre que l’on peut gagner »
(Sur le titre de champion de France comme dernier objectif) Si on regarde notre saison, on n’a pas réussi à remporter un seul titre. Il y a beaucoup d’équipes qu’on n’a pas prises au sérieux, et ce soir c’est le karma. On n’a pas gagné une seule Coupe en France (Leaders Cup et Coupe de France) et on n’est pas qualifiés pour le Final Four donc on n’a pas encore atteint un seul de nos objectifs. C’est pénible. J’espère que l’équipe va se reconcentrer et comprendre qu’il n’y a plus qu’un seul titre que l’on peut gagner. »
Sasa Obradovic, entraîneur de Monaco : « Le match s’est décidé sur des détails. Je ne peux pas critiquer mes joueurs, on a joué un match physique et exigeant jusqu’au bout. C’était presque une loterie, sur un ballon par-ci ou une décision par-là. On a fait une grande saison mais il manque ce coup de tampon (un titre). On doit se reporter sur d’autres objectifs et défendre notre titre de champion.
(Sur les dernières possessions) C’est de cette façon qu’on finit les matches, on donne le ballon à un de nos créateurs (Élie Okobo à la fin du temps réglementaire et en prolongation) pour marquer ou prendre la bonne décision. Oui, on aurait peut-être pu aller chercher des lancers francs mais tout le monde peut dire ce qu’il fallait faire après coup. Le regret, c’est plutôt sur certaines situations où on aurait pu faire le break en étant meilleurs au box-out (lutte au rebond). »
« Tout le monde peut dire ce qu’il fallait faire après coup »
Amine Noua, ailier-fort français de Fenerbahçe : « C’était irrespirable, je n’ai jamais vécu un match avec autant d’émotions (13e homme, il n’était finalement pas sur la feuille de match). Je suis tellement fier de l’équipe, de notre parcours. On s’est battus comme des chiens, c’est incroyable de me dire que je vais jouer mon premier Final Four (il avait commencé la saison à l’Hapoël Holon puis Tortone en Italie avant d’être d’abord mis à l’essai puis conservé par Fenerbahçe). Nick Calathes (auteur des deux derniers paniers à trois points), c’est un des plus grands joueurs, le côtoyer tous les jours, c’est incroyable. Et là, il met peut-être les deux tirs les plus importants de sa carrière.
(Sur la réaction après le match 4 perdu vendredi) On avait tant misé sur ce match 4, c’était un coup de massue, ça a été dur mais dès le lendemain, on s’est remobilisé, on est allé de l’avant. On savait comment les battre, on l’avait déjà fait. »
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