Gabon : les retraités de la SGS clochardisés | Gabonmediatime.com

Les retraités de la Société gabonaise des services (SGS) ne savent plus à quel saint se vouer. Plongés dans la précarité depuis leur mise en retraite, ces derniers ont initié un mouvement d’humeur le lundi 06 mai 2024 au siège de ladite société sis à Acaé. Ils réclament le versement de leurs cotisations sociales à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). 

C’est un véritable calvaire pour les retraités de la Société gabonaise des services (SGS). Depuis des années, ils affirment tirer le diable par la queue. Excédés par leur situation de précarité, ces pères de familles ont initié un mouvement de contestation pacifique au siège de l’entreprise le 06 mai 2024 afin de réclamer à la direction le règlement de leurs droits. 

« Depuis 7 à 8 ans nous sommes souffrants, et jusqu’à présent nous ne sommes pas en possession de nos pensions, d’où l’objet de notre présence ici, on nous a toujours fait balader entre la SGS et la CNSS sans aucune explication. » a confié l’un des retraités rencontrés sur les lieux. Si depuis longtemps ils fustigent le silence du Directeur de la Société gabonaise des services (SGS), la direction générale de la structure serait rentrée en négociations « Nous sommes venus revendiquer ce qui nous revient de droit et le Directeur général a apporté des éclaircissements. Nous avons pu échanger avec notre hiérarchie, maintenant nous attendons que toutes les directives données par le Directeur général prennent effet » a-t-il confié. 

Les retraités de la SGS exigent des réponses claires et précises

Si certains estiment être satisfaits des réponses obtenues après concertation, d’autres retraités estiment pour leur part n’avoir pas trouvé leur compte « Nous sortons de là avec un sentiment mitigé, la SGS nous a éclairé à demi teinte. Toutefois, nous avons pris rendez-vous dans 2 semaines et nous serons davantage édifiés ». Gageons que lors de la prochaine rencontre prévue dans 2 semaines, les partenaires sociaux dont ces retraités pourront enfin voir leur calvaire prendre fin et donc rentrer en possession de leurs pensions dans la totalité. 

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