Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a annoncé la tragique disparition de 26 migrants guinéens au large du Sénégal, suite au naufrage de leur bateau. L’accident, ayant eu lieu entre la fin avril et début mai, a principalement affecté des individus originaires de Matam, une zone de Conakry.
Le Premier ministre Bah a utilisé le terme « hémorragie » migratoire pour décrire l’évasion massive des jeunes Guinéens vers d’autres pays, souvent dans l’espoir d’une vie meilleure. Il a révélé que des milliers de jeunes attendent le rapatriement depuis divers pays, dont le Niger, l’Algérie, l’Égypte, et même des camps en Italie, sans compter ceux aux États-Unis, dont le nombre exact reste inconnu.
Ces migrants, qui ont choisi la périlleuse route atlantique vers l’Europe, aspirent à échapper à la pauvreté, au chômage, et à un manque général de perspectives. Ils se lancent dans ces voyages sur des pirogues ou d’autres embarcations précaires, risquant tout pour atteindre les Canaries, une voie d’entrée vers l’Europe.
Cette année, un nombre record de migrants est arrivé aux Canaries, avec un total de 39.910 personnes, triplant le nombre de l’année précédente, selon les données du gouvernement espagnol.
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