Le récent dialogue national inclusif a recommandé la suppression du Centre gabonais des élections (CGE) et de confier au ministère de l’Intérieur l’organisation des élections dans le pays. Samedi, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), l’organe militaire qui gère le pays depuis le coup d’État a annoncé que les élections seront désormais organisées par le ministère de l’Intérieur en application des recommandations du dialogue national inclusif.
Avec notre correspondant à Libreville, Yves-Laurent Goma
Gervais Ognane est président de l’Union pour la République (UPR) et candidat à la dernière élection présidentielle. Proche des militaires au pouvoir, il salue la décision de restituer au ministère de l’Intérieur l’organisation des élections. « Dans toutes les grandes démocraties, c’est aux fonctionnaires du ministère de l’Intérieur qu’il revient d’organiser des élections. Il est important de rendre au ministère de l’Intérieur cette fonction régalienne. »
Président du Rassemblement Espoir, Aimé-Régis Renombo est plutôt sceptique. Ce choix ne le rassure pas : « Le problème est ailleurs. Ce sont les critères. Il faut nous garantir la transparence, la crédibilité et l’accès au vote à tous les citoyens qui feront en sorte que l’élection au Gabon après la transition sera crédible. »
Dans leur communiqué, les militaires assurent que l’organisation des élections par le ministère de l’Intérieur sera entourée de toutes les garanties de liberté et de transparence.
Lire la suite sur RFI
Crédit: Lien source
Les commentaires sont fermés.