Congo : Le Projet de Gaz Naturel Liquéfié Marine XII vise 3 millions de tonnes par an d’ici 2025 | APAnews

Le forum Investir dans l’énergie africaine est organisé par Energy Capital & Power et réunit les projets énergétiques africains et les parties prenantes avec les investisseurs mondiaux.

Le Congo vise à produire trois millions de tonnes par an de gaz naturel liquéfié (GNL) à partir du projet inaugural Marine XII d’ici 2025. Développé par la société italienne Eni, le projet a livré sa première cargaison de GNL cette année et a jeté les bases de nouveaux investissements dans le gaz congolais.

S’exprimant lors de la deuxième conférence annuelle Invest in African Energy (IAE) à Paris, le ministre des Hydrocarbures du pays, Bruno Jean-Richard Itoua, a souligné le rôle que des projets comme celui-ci jouent dans la transition énergétique du pays et comment la collaboration internationale agit comme un catalyseur à la fois pour le développement de projets et la résilience climatique.

« Nous cherchons activement à collaborer avec des partenaires internationaux partageant notre vision d’une exploitation des ressources naturelles à la fois équitable et durable. Cette collaboration est essentielle pour développer des technologies innovantes, des méthodes de production plus propres et garantir la distribution équitable des bénéfices générés par nos ressources naturelles », a déclaré le ministre Itoua.

En s’associant à des entreprises étrangères, les pays africains peuvent accélérer le rythme de la transition tout en débloquant une vague d’avantages économiques. Contribuant le moins aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, l’Afrique est également confrontée aux pires impacts du changement climatique à un moment où le continent fait de grands progrès pour atténuer la pauvreté énergétique.

Selon le ministre Itoua, « Nous ne pouvons pas effectuer la transition vers une économie basée sur les énergies renouvelables en isolation. Cela nécessite une coopération internationale et une volonté partagée de repenser nos modèles de croissance et de consommation ».

À cet égard, le pays invite les investisseurs étrangers à collaborer sur des projets pétroliers, gaziers et d’infrastructures. Riche en plus de 10 billions de mètres cubes de ressources naturelles prouvées en gaz naturel, la République du Congo fait progresser les développements de projets dans le but de lutter contre la pauvreté énergétique et de stimuler la croissance économique régionale.

Grâce à l’adoption de technologies à faible émission de carbone et à des collaborations avec des développeurs de projets internationaux, les projets à venir servent de référence pour d’autres pays riches en gaz en Afrique. En plus du permis Marine XII d’Eni, le projet multi-phase Banga Kayo de Wing Wah devrait produire 30 milliards de mètres cubes de gaz associé.

« Ces initiatives reflètent notre désir non seulement d’exploiter nos ressources mais de les utiliser de manière plus éco-responsable et durable. Au-delà de ces projets, notre vision à long terme pour le Congo est de créer des environnements attrayants pour les investissements futurs », a ajouté le ministre Itoua.

Pour attirer de nouveaux investissements dans les projets pétroliers et gaziers, le pays révise les cadres réglementaires existants – avec un nouveau Code du Gaz à l’horizon – met à jour les codes hydrocarbures existants ; tout en abordant les défis auxquels sont confrontés les investisseurs.

Selon le ministre Itoua, « Notre objectif est clair : non seulement optimiser l’utilisation des ressources existantes mais aussi développer des infrastructures et des compétences locales qui créeront une chaîne de valeur solide et durable. Ces efforts visent à rendre nos projets non seulement viables mais exemplaires en termes de respect de l’environnement et à contribuer au développement économique durable de notre région ».

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