Politique. Boulanger, plombier… les députés des Vosges en mode “Vis ma vie” durant une journée

Souvent accusés d’être déconnectés ou loin des préoccupations des Françaises et Français, les élus sont invités à mettre la main à la pâte dans le cadre du Printemps de la proximité organisé par U2P ( Union des entreprises de proximité ) afin, pendant trois mois, du 21 mars au 21 juin, de redécouvrir les atouts de certaines petites entreprises locales représentant plusieurs secteurs d’activités comme le BTP ; l’artisanat et l’alimentation ; le commerce alimentaire et l’hôtellerie-restauration ; l’artisanat de la fabrication ; les métiers de service ; les professions libérales du droit, de la santé, des techniques et du cadre de vie.

Dans les Vosges, trois sur quatre ont répondu favorablement à l’invitation de la structure et partageront la vie d’un chef d’entreprise de proximité en devenant « artisan d’un jour », « commerçant d’un jour » ou « libéral d’un jour ».

Seul le député Les Républicains de la quatrième circonscription, Jean-Jacques Gaultier, n’a pas donné suite.

Trois députés et la préfète

Si quelques dates restent à fixer, en mode « Vis ma vie de… », Christophe Naegelen, député (Liot) de la troisième circonscription, deviendra ainsi boulanger le 17 mai dans la boulangerie La panetière des Arcades du Thillot. Le député de la première circonscription, Stéphane Viry (LR), se mettra dans la peau d’un plombier-chauffagiste chez Leroy SARL à Épinal et David Valence (Parti radical, apparenté majorité présidentielle) s’essayera à la profession d’artisan façadier au sein d’Isol 88 à Raon-l’Étape.

Sans oublier la préfète, Valérie Michèle-Moreaux qui, elle, découvrira la fonction de paysagiste lors d’une matinée au sein d’un chantier à Mirecourt.

Une autre manière de créer un échange

Pendant une matinée, ils vont tous s’essayer à certaines pratiques, seront formés aux différentes techniques du métier avant d’échanger des problématiques de leur filière : « C’est toujours intéressant. C’est une autre manière de créer un échange autour de certains sujets comme l’aide à l’apprentissage, la hausse du coût des énergies , les difficultés de recrutement, les innovations ou la protection sociale et de leur montrer de visu nos problèmes au quotidien », explique Angélique Houot, responsable communication pour l’organisation interprofessionnelle.

Toujours utile de démontrer par l’exemple.