Huit jihadistes présumés ont été tués par l’armée béninoise dans le nord du pays mardi.
Les régions septentrionales du Bénin, du Togo et du Ghana subissent depuis quelques années des attaques et incursions de combattants du groupe Etat islamique (EI) et d’Al-Qaïda qui prospèrent au Sahel et cherchent à descendre vers le sud.
La région frontalière avec le Burkina Faso, dans le Nord, reste l’épicentre des attaques au Bénin. La frontière avec le Niger est récemment aussi devenue une source d’inquiétude, notamment depuis le renversement du président nigérien Mohamed Bazoum par les militaires en juillet 2023.
En janvier 2022, le Bénin a déployé quelque 3.000 soldats chargés de sécuriser les frontières dans le cadre d’une opération baptisée « Mirador ». Il a entamé il y a quelques mois le recrutement de 5.000 soldats supplémentaires pour renforcer la sécurité dans le Nord. Les autorités béninoises, qui ne communiquent que très rarement sur ces attaques, faisaient état en avril 2023 d’une vingtaine d’incursions transfrontalières depuis 2021.
Fin avril, l’Union européenne a annoncé débloquer 47 millions d’euros, notamment via l’achat de matériel et d’équipements, pour soutenir le Bénin dans sa lutte anti-terroriste.
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