Quelques jours après la désignation d’un arbitre polémique pour
Algérie-Guinée (6 juin), la FIFA a procédé à un
changement.
Pierre Atcho, initialement sélectionné pour arbitrer le match de
la troisième journée des qualifications pour la Coupe du monde
Algérie-Guinée, a
été évincé. “Dans une correspondance envoyée à la Fédération
algérienne de football ce vendredi 17 mai 2024, la FIFA a indiqué
avoir procédé au changement de deux arbitres (l’arbitre central et
le 4e arbitre) devant officier la rencontre Algérie-Guinée prévue
le 6 juin 2024 au stade Nelson Mandela de Baraki pour le compte de
la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde
2026, peut-on lire dans un communiqué publié sur le site de la
Fédération algérienne (FAF). Désormais, c’est l’éthiopien,
Tessema Bamlak Weyesa, qui dirigera le match et sera donc assisté
de Elvis Guy Noupue Nguegoue (Cameroun) et Liban Abdoulrazack Ahmed
(Djibouti).”
La nomination du Gabonais avait fait mauvais genre en effet,
alors qu’il a laissé une mauvaise image en Algérie en raison de ses erreurs
notables durant la CAN 2023. Alors assigné à la VAR, le trentenaire
avait manqué d’attirer la lumière sur un potentiel penalty contre
le Burkina Faso (2-2) lors de la deuxième journée de groupes, avant
d’être suspendu
durant la suite du tournoi suite au 8e de finale entre le Sénégal
et la Côte d’Ivoire.
Le Congrès de la FIFA à l’origine
?
Le changement concerne également la VAR. Celle-ci ne sera plus à
la charge du Camerounais Antoine Max Depadoux Effa Essouma. “Le
quatrième arbitre sera éthiopien, en l’occurrence, Tewodros
Mitiku”, peut-on lire.
La rencontre entre Walid Sadi, le président de la FAF, et
Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de
football (CAF), en marge du 74e Congrès de la FIFA, qui s’est tenu
ce vendredi à Bangkok, pourrait possiblement expliquer ce
revirement. En froid ces dernières semaines, les deux dirigeants ne
s’étaient pas croisés depuis l’éclatement du scandale entre l’USM
Alger et la RS Berkane en demi-finale de la Coupe de la CAF.
Suffisant pour calmer le jeu, sachant que le dossier est désormais
aux mains du Tribunal arbitral du sport (TAS) ?
Crédit: Lien source
Les commentaires sont fermés.