En Côte d’Ivoire, le procès en appel de l’attentat terroriste de Grand-Bassam s’est ouvert vendredi 17 mai dans l’après-midi à la Cour d’appel de la chambre criminelle d’Abidjan. Quatre prévenus, condamnés en première instance à la prison à vie, comparaissent à nouveau devant la justice ivoirienne. Mais aussitôt ouvert, le procès a été à nouveau renvoyé sine die.
Avec notre correspondant à Abidjan, Abdoul Aziz Diallo
L’audience a duré moins de 10 minutes. Juste le temps pour le président de la Cour d’appel de la chambre criminelle d’Abidjan, Ouffoué Elvis, de rappeler les faits retenus contre les quatre prévenus. Mais aussi de constater qu’ils n’ont pas d’avocats. D’où le renvoi du procès.
Bien avant la levée de la séance, l’un des prévenus, Sidi Mouhamed Kounta, poursuivit pour avoir hébergé à Abidjan le cerveau de l’attaque, a éclaté en sanglots. « Je suis fatigué je veux voir ma mère. Ils ont détruit ma vie et ma famille. Je ne suis pas un jihadiste », s’est-il lamenté.
La prochaine audience devrait se tenir durant le dernier trimestre de l’année après les vacances judiciaires. Selon un proche du dossier, l’absence d’avocats commis d’office est due à un conflit entre le barreau et le ministère de la Justice au sujet de leur rémunération.
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