Dominique Nédellec: «Comme un funambule, le traducteur marche en équilibre entre deux langues»

Deux rectangles dressés vers le ciel, reliés par un fil, celui que l’acrobate Philippe Petit a fixé entre les tours du WTC, à New York, en 1974, avant de se lancer, défiant le vide et la police. C’est ainsi que Dominique Nédellec dessine son métier: le traducteur comme funambule, en équilibre entre ses deux langues, attentif à «ne pas contrarier le chant du câble», cette musique propre à la langue de départ. Lauréat du programme Gilbert Musy du Centre de traduction littéraire de l’Unil, fort de plus de 70 titres traduits, Dominique Nédellec se présente pourtant aux étudiants venus suivre sa master class, comme un «autodidacte tardif, venu de nulle part».

Un parcours sinueux qui toujours revient au livre: pas d’études de lettres, mais une école de commerce, des petits boulots dans la librairie d’occasion et l’édition. Pour cet objecteur, au lieu du service militaire, un séjour de quinze mois à l’ambassade de France à Séoul: «J’organisais des salons, des séjours d’écrivains, je traitais des questions de droits. Après la Corée du Sud, j’ai fait le même travail, au niveau de la région, en Normandie. Pendant ce temps, mes goûts littéraires se sont affirmés.»

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