Vous avez jusqu’au lundi 20 mai inclus pour visiter la biennale « Minéraux Pluriels » au Centre culturel des Cordeliers, une exposition minérale organisée par le Comité d’animation culturelle de Gourdon.
Vous ne pouvez manquer les œuvres de Dominique Régnier, sculpteur sur des marbres célèbres et uniques qu’il choisit lui-même dans des carrières réputées. Celui de Sarrancolin, dit également marbre des rois, apprécié pour sa couleur peau, le marbre noir intense de Golzinne, un puissant noir homogène et uniforme avec peu de marbrure, et le marbre rouge de Villerambert, l’ont séduit pour leur intensité visuelle.
Dominique travaille en taille directe. Les détails de surface sont totalement maîtrisés, offrant un aspect tellement différent suivant la technique, que ce soit buriné, sablé, gratté, ou encore attaqué à l’acide. Ce qui compte pour lui, c’est de magnifier la roche, car, dit-il, « C’est un territoire d’exploration à la surface même de la matière qui se renouvelle sans fin ».
Ses sculptures sont définitivement érotiques, un art impulsif, des corps sans tête. Une idéalisation artistique que Dominique décrit ainsi : « Sublimer le corps de la femme, c’est ma démarche artistique. Sans visage parce que je tiens à cet attachement à ne pas personnifier mes sculptures ».
Le plus frappant est le réalisme de son travail, un idéal de beauté et de pureté qui, à première vue, vous évoque une déesse figée pour l’éternité ou des nymphes farouches sorties du roc primitif. C’est sensuel et provoquant, ça stimule vos sens et éveille votre imagination.
Le sculpteur contourne l’interdit par une plastique audacieuse et suggestive, une esthétique unique, suscitant la volupté et une multitude d’émotions. Cela donne envie de toucher, de caresser.
Un corps sculpté dans sa plus simple nudité ne révélera qu’une reproduction fidèle du modèle féminin. Contrairement, Dominique Régnier donne vie à ses formes généreuses, à ses courbes joliment façonnées, car ses œuvres sont vêtues de lingeries très existantes, le prétexte à l’érotisme.
Les effets de dentelles et de drapés qui habillent ces déesses dévêtues naissent grâce à cette précision du geste propre à l’artiste, autant dans la taille que dans la finition. On pourrait penser qu’il s’agit d’un ajout final de lingerie fine délicatement posée par l’artiste tant le travail est détaillé à l’extrême.
Pour contacter l’artiste : 155 route de Saint-Germain à Concorés, tél. 06 70 81 00 65, e-mail dominiqueregnier46@orange.fr. Site : dominique-regnier-sculpteur.com et sur Facebook à Régnier Dominique.
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