presque toute la France en risque élevé d’allergies pour ce week-end de Pentecôte

Les risques d’allergie aux pollens de graminées sont élevés pour ce week-end de Pentecôte. Seuls quelques départements du nord et de l’ouest du pays sont moins fortement touchés.

Quasiment toute la France en alerte. Presque tout l’Hexagone a été placé vendredi 17 mai en risque « élevé » aux pollens de graminées pour ce week-end de la Pentecôte, par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).

« L’air (sera) chargé de pollens de graminées qui gêneront fortement les allergiques », prévient le RNSA.

Sur l’ensemble du pays, seuls les quelques départements de l’ouest et du nord sont épargnés par le risque « élevé » d’allergies aux pollens et sont placés en risque « moyen ». Ils devraient cependant « vite passer au niveau élevé », indique le RNSA.

Presque toute la France est en risque élevé d’allergies aux pollens, le 17 mai 2024 – Réseau National de Surveillance Aérobiologique

Les départements du Finistère, de la Manche, du Calvados, de l’Eure, de la Seine-Maritime, de la Somme, du Pas-de-Calais, du Nord et de l’Aisne sont concernés.

Orties et oliviers aussi concernés

Outre les pollens de graminées, les pollens de pariétaires, dont font notamment partie les orties, et les pollens d’oliviers seront également très actifs « autour de la Méditerranée ». Le risque d’allergie avec ce type de pollen est classé « de niveau moyen à élevé » pour cette fin de semaine.

Pour les autres plantes herbacées actuellement en floraison, comme l’oseille et le plantain, le risque d’allergie est estimé comme étant « faible ».

Les pollens de chêne devraient par ailleurs être moins présents dans l’air ces prochains jours.

Court répit avec l’arrivée de la pluie

L’arrivée des orages et des averses ce dimanche après-midi dans l’est et le nord du pays devrait freiner temporairement les allergies.

« Les averses orageuses pourront apporter un répit temporaire aux allergiques en plaquant les pollens au sol », indique le RNSA.

Mais attention de ne pas se réjouir trop vite car à plus long terme en revanche, elles « favoriseront la croissance des graminées qui redeviendront problématiques dès le retour du soleil ».

Par ailleurs, « les allergiques pourraient être gênés avant la pluie lors des orages en raison de la concentration accrue de pollens près du sol et de l’humidité qui peut provoquer l’éclatement des pollens en particules plus fines pénétrant plus profondément dans les poumons ».

Le RNSA rappelle que les réactions allergiques peuvent être « exacerbées » dans les grandes villes en raison de la pollution atmosphérique.

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