Après le premier succès de son histoire en Ligue des nations samedi face à la Bulgarie, l’équipe de France a été moins en réussite ce dimanche à Antalya face à la Turquie, numéro un mondiale, qui s’est imposée en trois sets (25-19, 25-16, 25-19).
Dans une ambiance surchauffée (10 000 spectateurs) et avec une composition de départ inédite (Emilie Respaut à la passe, Guewe Diouf et Amélie Rotar en réceptionneuses-attaquantes), les Bleues ont montré des difficultés à se régler, et multiplié les fautes (7 dans le premier set, 16 au total, dont 6 au service), avant de monter en puissance en défense, face aux attaques de la star turque d’origine cubaine Melissa Vargas (18 points, dont 2 aces et 2 contres), bien secondée par Derya Cebecioglu (13 points).
Du côté français, Guewe Diouf (9 points) et Lucille Gicquel (10) tentaient de prendre l’attaque en charge, tandis que la libéro Amandine Giardino assurait quasiment seule la réception, parfois secondée par les entrées de Manon Bernard. Iman Ndiaye remplaçait finalement Gicquel à la pointe au troisième set pour se mesurer aux championnes d’Europe et tenantes du titre en VNL, dans un troisième set que les Françaises ont démarré sur les chapeaux de roue (7-2), avant de se faire rejoindre (9-11), puis de céder dans le money time après avoir résisté jusqu’à 15-15.
Les Bleues, qui disputent pour la première fois la compétition avant d’également participer à leurs premiers JO, s’étaient inclinées lors de leurs deux premiers matches de cette première phase face à l’Allemagne et la Pologne, sans parvenir à prendre un set, et repartent donc d’Antalya avec trois défaites et une victoire.
Les joueuses d’Emile Rousseaux reprendront la compétition le 29 mai à Macao (Chine), avant de rejoindre directement le Japon pour un stage préparatoire à la dernière étape, disputée à Fukuoka (11-15).
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