Rachat d’Assala: Norton Rose Fulbright, le conseil juridique de Noureddin Bongo sollicité par l’Etat gabonais | Gabonmediatime.com

Toujours en quête de moyens pour financer et enfin finaliser l’opération de rachat d’Assala Energy, l’une sinon la plus grosse transaction financière de ces cinquantes dernières années pour le Gabon, l’Etat se serait tourné vers le cabinet d’avocats Norton Rose Fulbright, spécialisé entre autres dans les énergies notamment le pétrole. Annoncé par nos confrères d’Africa Intelligence le 10 mai dernier, ce changement de conseils de la GOC, mandataire exclusif de l’Etat dans ce deal, interroge, quand on sait que le cabinet est également celui qui gère les affaires courantes de l’enfant terrible de la République, à savoir: Noureddin Bongo Valentin. 

Présent les 14 et 15 mai à Paris pour le forum Investing in African Energy 2024, Gabon Oil Company est sur tous les fronts pour tenter de boucler le rachat d’Assala Energy. Annoncée en novembre dernier mais toujours pas conclue, cette opération devrait prendre une tout autre tournure avec l’arrivée côté gabonais du cabinet d’avocats Norton Rose Fulbright. Spécialiste du secteur pétrolier et gazier, le conseil juridique prend la suite du cabinet américain Baker McKenzie, croient savoir nos confrères d’Africa Intelligence. Une bonne pioche pour l’Etat gabonais donc, mais qui suscite quelques intrigues. 

Norton Rose Fulbright impliquée dans le plus gros deal de l’histoire du pays

En effet, si elle est réputée pour sa célérité dans ce type d’opérations, Norton Rose est surtout connu au Gabon pour son rôle affirmé via sa filiale africaine, dans les transactions financières impliquant le fils du président déchu Ali Bongo Ondimba. Des transactions qui impliquent des deniers publics ayant fait l’objet de malversations. D’ailleurs, ces derniers jours, plusieurs documents circulant sur la toile témoignent de cette proximité. Toute chose qui renforce les interrogations sur ce nouveau rôle que jouerait le cabinet dans l’une sinon la plus grosse transaction financière de l’histoire du pays. 

Sollicité par l’État qui peine jusque-là à finaliser ce deal que les autorités présentaient pourtant comme acquis et joué d’avance, Norton Rose devra donc faire jouer son réseau mondial pour enfin trouver la clé. Il devrait être accompagné par la Banque panafricaine Premier Invest du camerounais René Awambeng, ancien directeur et chef des relations clientèles, de la banque d’entreprises d’Afreximbank, également sollicitée par l’Etat pour le financement de l’acquisition des actifs d’Assala. 



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