• 10 secteurs porteurs mis en avant
• Dont l’agriculture, l’élevage, l’énergie, les mines, le transport, la santé…
• L’ABI à la manœuvre
Le Burkina Faso, pays, certes, enclavé et sans limite maritime, regorge cependant de potentialités économiques qui méritent d’être valorisées. A titre illustratif, l’agriculture, ce sont 9 millions d’hectares de terres cultivables seulement et 1/3 sont exploités. Le secteur minier, en pleine expansion, est très attractif, en témoignent les 17 sociétés minières, faisant de l’or la première devise du Burkina Faso depuis 2009. Le pays a été le 3e producteur d’or en Afrique, en 2023, et 2e producteur du coton en 2022-2023, en Afrique.
Mieux, malgré l’impact du terrorisme, l’économie burkinabè a été résiliente en 2023. Sur la base de ces opportunités, l’Agence burkinabè des investissements (ABI) a identifié 10 secteurs porteurs qui ont été présentés à African development diaspora institute (ADDI), le mardi 7 mai 2024, à Ouagadougou. Le cadre règlementaire des investissements et de l’environnement des affaires au Burkina Faso; les conditions de création d’entreprises; le Programme d’appui à l’entrepreneuriat de la diaspora (PAED); les défis, priorités, opportunités de collaboration et d’investissement dans le domaine de la santé ont été des sujets qui ont enrichi les échanges entre la diaspora et la partie burkinabè. En plus de l’agriculture et des mines, il y a aussi le secteur d’élevage dont le cheptel est consistant et n’attend que des unités de transformation (viande, cuirs, lait), l’installation d’unités d’alimentation pour bétail et volaille, des fermes modernes, la construction des abattoirs frigorifiques, des unités des produits dérivés de la filière bétail-viande. La diaspora est beaucoup attendue sur le volet industriel, à travers la création des unités industrielles dans les 13 régions du pays, l’installation d’unités de mécanisation agricole.
Le Burkina Faso est confronté à un déficit criard d’électricité. Les membres de l’ADDI sont sollicités à augmenter la capacité de production énergétique et créer des unités d’assemblage des plaques photovoltaïques et d’équipements solaires, aménager des sites hydroélectriques, construire des centrales solaires et électrifier les zones rurales. Dans les mines et carrières, l’ADDI peut s’orienter dans la réalisation d’unités de transformation des différentes substances (manganèses, zinc) et développer des services connexes autour des sites miniers.
Le secteur immobilier et transport est encore “vierge” et mérite une attention particulière de la diaspora, en investissant dans la réalisation de l’autoroute Ouaga-Bobo et de l’aéroport de Donsin. L’Etat burkinabè attend de l’ADDI son investissement dans la création d’un technopôle pharmaceutique, l’équipement de laboratoires d’analyse aux normes internationales, la réalisation d’unités d’assemblage des équipements médicaux et le développement des services d’évacuation sanitaires.
L’ADDI disposée à soutenir économiquement le pays
Le rayonnement du secteur culture et tourisme n’est pas en reste. Il est attendu la construction d’hôtels de haut standing. En plus de ces 10 secteurs d’opportunités à saisir, la diaspora peut compter sur le cadre macroéconomique stable du pays, sur le cadre législatif propice et incitatif, sur une population jeune et travailleuse, et surtout sur la position stratégique du Burkina Faso, être le cœur de l’Afrique de l’Ouest.
La présidente de l’ADDI, Dr Arikana Chihombori Quao, a interpellé les membres à défendre la cause du Burkina Faso à l’extérieur, mais surtout à venir investir pour lui assurer un développement économique stable. Le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes entreprises (MDICAPME), représenté par son Directeur de cabinet, Sâamdpawendé Constant Franck Olivier Tapsoba, a salué ce cadre d’échanges favorisé par la représentation diplomatique du Burkina Faso à New York (USA). Il a souligné que le gouvernement travaillait à faire du Burkina Faso une destination privilégiée de développement économique pour les potentiels investisseurs. Il dit compter sur la diaspora africaine qui représente un potentiel énorme en termes d’apport de capitaux et d’expertise nécessaire à la dynamisation économique.
RD
Encadré
Les 10 secteurs porteurs d’investissements identifiés par l’ABI
-L’agriculture ;
-L’élevage ;
-L’industrie ;
-Les mines et carrières ;
-L’énergie ;
-L’immobilier ;
-Le transport ;
-La culture et le tourisme ;
-Et la santé.o
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RAF
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