Pacte sur la migration : « La France sera gagnante », assure le vice-président de la Commission européenne

À 62 ans, Margaritis Schinas affiche l’air satisfait de ceux qui ont su traverser les tempêtes sans se noyer. « La pression subie lors de ce dernier mandat est sans précédent. En trente-cinq ans, je n’avais jamais connu ça : la crise du Covid, la guerre aux portes de l’Europe et les mouvements de population pendant l’invasion russe… »
À trois semaines des élections européennes, prévues du 6 au 9 juin dans les 27 pays de l’Union, le vice-président à la Commission européenne, institution où il a fait toute sa carrière (il y est entré en 1990), estime que l’Europe, à force de crises, a acquis une stature géopolitique au cours de la dernière législature. « L’Europe a tenu. Lors du Covid, on a brisé le tabou de l’emprunt commun en mobilisant 800 milliards pour sauver nos économies. On a aussi accueilli 6 millions d’Ukrainiens. Pour la première fois, on a acheté des armes et on a soutenu l’Ukraine depuis le premier jour de l’invasion. »