L’armée, plus qu’un métier, un mode de vie

Dans certaine famille, l’armée est une véritable tradition. De parents à enfants, les valeurs se transmettent et les générations qui se succèdent s’engagent dans la vie militaire.

Pour l’adjudant-chef Benoit Woillet, ce sont les histoires autour de son grand-père qui lui ont donné envie de s’engager « Mon grand-père était légionnaire ; je ne l’ai pas beaucoup connu, c’est ma mère qui me l’a appris quand j’avais 12-13 ans. Et c’est ce qui m’a impulsé vers les armées après mon bac. »

Ludovic, de Pont-de-Metz (60), n’a pas grandi dans une famille de militaires. Jeune homme, il rêvait de devenir mécanicien. Alors à 17 ans, il a rejoint l’école militaire. « J’ai fait l’école de mécanique des spécialistes de l’armée de terre de Châteauroux et ensuite j’ai rejoint la 501e des chars de combat à Rambouillet ». Il est resté 5 ans dans l’armée et y a appris son métier. « L’armée c’est 117 spécialités dans 16 domaines d’activité, confirme l’adjudant-chef Woillet, en charge du recrutement dans l’armée de Terre. Il y en a pour chacun. »

Après son service militaire, François, d’Hescamps (60) n’a pas prolongé son engagement. « Encore aujourd’hui, je me demande pourquoi ». Il n’a pas complètement oublié l’armée non-plus puisqu’il est resté réserviste opérationnel toute sa vie. Si François est le premier de sa famille à s’être engagé, il n’est pas le dernier : « Mon fils est militaire de carrière à la base militaire de Creil, et ma fille a fait 10 ans dans l’armée, aussi à Creil, avant de rejoindre le ministère des armées à Paris »

Aujourd’hui le service militaire n’est plus obligatoire, mais les différents corps de l’armée continuent d’attirer de nombreux jeunes, que ce soit l’armée de terre, l’armée de l’air ou la marine.

S’il existe des familles de militaires, c’est que les valeurs et le mode de vie se transmettent de génération en génération.

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En studio :

• Adjudant-chef Benoit Woillet
  Le site de recrutement de l’armée de terre : sengager.fr