Dernier virage avant les Jeux olympiques de « Paris 2024 », les Championnats d’Afrique d’athlétisme 2024 ont, du 21 au 26 juin à Douala (Cameroun), réuni la crème continentale au stade Japoma.
Au terme de ce rendez-vous devant servir de répétition générale pour les uns, ou d’ultime opportunité pour les autres d’obtenir les points nécessaires à la qualification pour la grand-messe olympique, les sentiments sont mitigés.
Comme pour la délégation gabonaise où la lanceuse du poids Carine Mekam Ndong et les sprinteurs (sur 100 et 200 mètres) David Nguema Allogho, Wissy Franck Hoye Yenda Moukoula et Pierrick Linda Moulin ont été loin des minima requis pour leurs épreuves.
Il faut dire aussi qu’ils n’étaient pas aidés par l’absence ou les insuffisances dans divers accompagnements utiles à la performance durant leur séjour camerounais. Une pierre dans le jardin du ministère des Sports qui a tout de même pris en charge les titres de transport (plus l’hébergement et la restauration des trois officiels), via son partenaire Omed Voyage.
Mais également dans celle de la Fédération gabonaise d’athlétisme où le président Anaclet Mathieu Taty a préféré rester au pays pour le 10 km de Port-Gentil et laisser son secrétaire général sans (aucun) moyen mener la délégation gabonaise en déshérence.
Pour une compétition globalement dominée par les habituelles places fortes de l’athlétisme africain. En l’occurrence l’Afrique de l’Est avec le Kenya (5 médailles d’or, 6 d’argent et 7 de bronze), l’Éthiopie (5 or, 4 argent et 2 bronze) et même Djibouti (1 or, 1 argent et 2 bronze).
Sans oublier l’Afrique Australe et sa locomotive l’Afrique du Sud leader du classement général par pays de cette 23e édition avec 8 or, 4 argent et 7 bronze. L’Afrique du Nord a tenu son rang grâce notamment à l’Algérie (9 breloques dont trois en or) et l’Égypte (7 avec 1 or).
Le Nigeria (12 médailles, 5 en or) a aussi tiré vers le haut la zone Afrique de l’Ouest où le Liberia a été la grande révélation. Sous l’impulsion de Joseph Fahnbullet qui a réussi le doublé 100-200m.
Et le triple sauteur burkinabé Hugues Fabrice Zango, une confirmation. Alors que la moisson est bien pauvre pour l’Afrique centrale où aucun titre n’a été remporté. En plus de la mauvaise organisation constatée tout au long de la compétition.
James Angelo LOUNDOU
Douala/Cameroun
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