Ajate, Dala Toni (180g, 2024)
Le monde de la musique ne nous laisse pas assez de temps à force de nous ensevelir sous les sorties venues de partout dans le monde. Je dois donc avouer que j’avais oublié l’existence d’Ajate, cet orchestre japonais qui joue sa vision bringuebalante de l’afrobeat nigérian depuis le milieu des années 2010, ce qui m’a permis de me laisser entièrement cueillir par leur troisième album, Dala Toni. C’est tant mieux au final, on ne vit pas toutes les semaines un plaisir comme celui que distille ce disque foufou qui démonte pièce par pièce l’origine du groupe pour fabriquer une musique nouvelle, baladeuse et complètement impure. Une potion qui fera hurler les rigoristes des folklores locaux, qui n’existe que par l’envie du fondateur d’Ajate, Junichiro Imaeda.
Tout a commencé dans un magasin de disques géant dont Tokyo a le secret, où il a acheté un album de Fela Kuti au feeling, parce que la pochette promettait mille merveilles (lire l’épisode 48 de la saison 1, « Edikanfo revient à l’assaut, Fela repart au combat »). Évidemment, c’était vraiment le cas, comme tous les autres albums du patron nigérian achetés dans la foulée, avant de partir carrément sur ses terres en 2008 pour vivre de près ce qu’il reste de l’afrobeat. Là, Junichiro Imaeda a aussi découvert le highlife (lire l’épisode 32 de la saison 1,
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