Un maintien qu’elle n’accepte pas. Judith Godrèche a exprimé sa colère en cette fin de semaine envers l’exécutif, et ce après la condamnation du président du Centre national du cinéma (CNC), Dominique Boutonnat. Ce dernier a écopé vendredi de trois ans de prison, dont un an ferme, pour avoir agressé sexuellement son filleul en août 2020. Démissionnaire, il se dit innocent et entend faire appel.
Malgré sa mise en examen en février 2021, Dominique Boutonnat avait été reconduit par l’exécutif à son poste à la tête du CNC en juillet 2022. Et c’est resté en travers de la gorge de l’actrice, porte-étendard de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma français. En témoignent notamment les plaintes qu’elle a déposées en février dernier contre les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon pour viol sur mineur.
« Le président aura fait le jeu du RN »
« Après la plainte de son filleul, critique ainsi Judith Godrèche sur Instagram, Emmanuel Macron avait reconduit dans ses fonctions le président du CNC, malgré les courriers de syndicats, de collectifs, d’associations… » « Puis en mai 2024 au Festival de Cannes, poursuit-elle, Rachida Dati (…) a rendu hommage au président du CNC devant un parterre de professionnels. Une fois de plus, le déni, l’entre-soi. »
Judith Godrèche reproche ainsi au gouvernement d’avoir « soutenu Boutonnat jusqu’au verdict ». « Sur ce terrain aussi, le président de la république aura ainsi fait le jeu du RN », ajoute-t-elle en amont des législatives.
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