la ministre de la Réforme répond aux voix critiques des recommandations du dialogue national

Au Gabon, Murielle Minkoué, ministre de la Réforme des Institutions, est montée au créneau, vendredi 28 juin, et a répondu à plusieurs députés et leaders politiques qui critiquent, avec véhémence, les recommandations du dialogue national inclusif d’avril dernier. Dans une conférence de presse, elle a expliqué que le gouvernement a déjà engagé l’application de certaines recommandations et qu’il n’est pas question de faire marche arrière.

Avec notre correspondant à Libreville, Yves-Laurent Goma

Face à la presse, la ministre Murielle Minkoue a abordé les sujets qui fâchent, à commencer par celui de la rétrocession de l’organisation des futures élections au ministère de l’Intérieur. Une décision très critiquée par des députés et leaders politiques du Gabon.

« Dans d’autres pays comme le Sénégal, les élections sont organisées par le ministère de l’Intérieur. Nous avons tous vu le changement. Le président qui a organisé les élections avec son ministre de l’Intérieur a bien été débouté », a déclaré Murielle Minkoue.

« Nouveaux critères »

Le premier scrutin qui ouvrira le bal est le référendum constitutionnel prévu dans six mois au maximum. Le projet de Constitution est déjà prêt, martèle Murielle Minkoue : « Le Comité constitutionnel national est prêt à rendre, au président, le travail qu’il a demandé ».

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