Le général Brice Oligui Nguéma, président de la transition au Gabon, a ordonné une traque policière contre les auteurs de discours de haine sur les réseaux sociaux et dans la presse. Cette décision vise à lutter contre les propos ethnocentristes et xénophobes, menaçant l’unité nationale et la paix sociale.
Le 28 juin, le général Brice Oligui Nguéma, président de la transition au Gabon, a pris une mesure forte pour lutter contre les discours de haine qui gangrènent le pays. Il a ordonné à la police judiciaire (PJ) de traquer les auteurs de propos ethnocentristes et xénophobes sur les réseaux sociaux et dans la presse. Cette décision intervient dans un contexte où le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a exprimé de vives inquiétudes quant à la montée de ces discours dangereux.
Des mesures drastiques pour contrer la montée de la xénophobie
Le président du cercle de réflexion populaire sur la transition, Eric Simon Zue, a salué cette initiative, affirmant qu’il était grand temps de s’attaquer à ce fléau qui menace le vivre ensemble au Gabon.
Le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du CTRI, a annoncé dans le communiqué n°62 que les unités de PJ ont désormais le feu vert pour traquer les auteurs de discours de haine. Ces messages, qui se propagent principalement sur des plateformes comme Facebook, WhatsApp, et TikTok, mettent en péril l’unité nationale.
Les autorités gabonaises ont exprimé leur détermination à punir sévèrement les responsables de ces dérives. Le Colonel Manfoumbi a dénoncé les pratiques de certains organes de presse écrite qui, sous couvert d’humour, propagent des discours à caractère haineux et tribalistes.
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Les racines d’une haine persistante dénoncées par les autorités
Sosthème Nguema Nguema, député de la transition, a pointé du doigt l’ancien régime, accusé d’avoir alimenté la haine entre les Gabonais par des politiques rétrogrades. Il a toutefois souhaité que ce soit le procureur de la République qui s’exprime sur cette question pour éviter de donner trop d’importance à ce phénomène, qu’il estime marginal dans l’esprit des Gabonais.
Le CTRI a demandé à la PJ de renforcer la surveillance des médias et des réseaux sociaux et de saisir immédiatement le parquet de la République à chaque fois que de tels faits sont constatés. La fermeté des autorités est claire : il est impératif de mettre fin aux discours de haine pour garantir la paix sociale et l’unité nationale.
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