Analyse
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Si le Président n’a pas été aveugle à la fracture grandissante entre les métropoles et les territoires périurbains et ruraux, ses programmes publics se sont heurtés à la question du pouvoir d’achat et des inégalités persistantes dans l’accès aux soins.
«Et si Christophe Guilluy avait raison ?» La réaction effarée de cette fonctionnaire de haut rang au ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée du pilotage d’un gros programme public, en découvrant la carte de France, au lendemain des européennes, n’est pas isolée. De nombreux acteurs de l’aménagement du territoire ont eu la même face à cette carte recouverte de brun, avec quelques îlots roses et rouges (les grandes métropoles), et des taches de bleu, foncé ou pâle, encore plus clairsemées. Une représentation qui semblait donner raison à l’auteur controversé de la France périphérique et de Fractures françaises. Certes, des analyses plus poussées des déterminants du vote (âge, niveau de diplôme, genre) se sont chargées de complexifier cette image, comme celle produite par le chercheur Olivier Bouba-Olga sur LinkedIn.
Mais les résultats des législatives
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