Législatives : dans la 2e circonscription des Alpes, la macroniste Dominique Blanc fait durer le suspense
Depuis des mois, le président de la République Emmanuel Macron n’a cessé de renvoyer dos à dos les « extrêmes » que sont, selon lui, le Rassemblement national à droite (RN) et La France insoumise (LFI) à gauche. Une stratégie qui divise aujourd’hui au sein du camp macroniste (Ensemble).
Que faut-il faire dans les nombreuses circonscriptions où Ensemble peut se maintenir au second tour et est arrivé en troisième position derrière le RN et le NFP ? Si face à des candidatures du NFP portées par des socialistes, des écologistes et des communistes, la question a vite été tranchée et semble faire consensus autour du désistement du candidat macroniste au profit de la gauche, la question de LFI embarrasse très sérieusement le camp présidentiel. Gabriel Attal, le Premier ministre, ne s’oppose pas clairement aux Insoumis malgré son « objectif d’empêcher le Rassemblement national de dominer l’Assemblée nationale et donc de gouverner le pays », quand Edouard Philippe, un de ses prédécesseurs à Matignon appelle à ce qu’« aucune voix ne se porte sur les candidats du RN ni sur ceux de LFI ».
Un cas d’école
D’autres, comme le sénateur des Hauts-de-Seine Xavier Iacovelli, appellent clairement à voter LFI en cas de duel avec le RN.
La deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence fait partie de ces territoires qui mettent en lumière cette question épineuse qui peine à être clairement tranchée par les macronistes.
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