Nouvelle politique maritime gabonaise : sur quels pilliers reposera-t-elle ?

APRÈS trois jours de travaux intenses (du 26 au 28 juin), l’atelier de rédaction de la nouvelle politique maritime du Gabon s’est achevé, ouvrant des perspectives prometteuses pour l’avenir maritime du pays. Bien que la durée puisse sembler courte pour un sujet d’une telle envergure, les échanges et discussions ont posé des bases solides pour la future politique maritime nationale.

L’un des principaux objectifs de cet atelier était de revisiter la Stratégie maritime intégrée du Gabon (SMIG), élaborée en 2017, pour l’adapter aux besoins actuels et futurs du pays. Les participants ont identifié trois piliers essentiels pour cette nouvelle politique : la gouvernance maritime, la formation et la recherche scientifique, et l’économie maritime. La sécurité et la sûreté maritimes sont également des axes prioritaires de développement.

Les discussions ont mis en lumière les défis actuels et proposé des solutions concrètes. La gouvernance maritime, par exemple, nécessite une coordination renforcée entre les différentes administrations sectorielles, tandis que la formation et la recherche scientifique doivent être développées pour soutenir une économie maritime dynamique et innovante. La sécurité et la sûreté maritimes demeurent cruciales pour garantir la protection des espaces maritimes du Gabon. Les participants ont également souligné l’importance de l’anticipation dans la mise en place de cette politique. Le développement de ports fluviaux et maritimes, ainsi que la création d’une filière pêche nationale en partenariat avec des acteurs privés, sont des exemples concrets de cette anticipation.

Ces initiatives s’inscrivant ainsi dans une vision à long terme visant à renforcer l’autonomie économique du Gabon et à valoriser ses ressources maritimes. Bien que cet atelier marque la fin d’une première étape, les travaux se poursuivront avec la formation de groupes de travail spécifiques par objectif stratégique. Ces groupes auront pour mission de peaufiner les propositions formulées et de les soumettre au Conseil national de la mer, garantissant ainsi une approche participative et inclusive. Plusieurs autres ateliers seront nécessaires pour aboutir à une politique maritime exhaustive et cohérente.

Line R. ALOMO

Libreville/Gabon


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